lundi 26 octobre 2009

Militer pour le logiciel libre

Au Québec, on est encore au stade du militantisme quand il s'agit de l'utilisation du logiciel libre, Pierre Asselin dans Le Soleil du 26 octobre 2009 fait le constat suivant: les villes de Nanaimo, Toronto, Washington D.C., San Francisco et plus récemment Vancouver n'en sont plus à l'étape des intentions. ». Alors qu'ici, les citoyens sont encore à demander aux élus de «privilégier les logiciels libres et les standards ouverts lors des appels d'offres et du renouvellement des logiciels» les administrations de ces villes «ont adopté des open motion par lesquelles elles s'engagent à rendre leurs banques de données accessibles aux citoyens partout où c'est possible, à adopter des standards ouverts et à utiliser des logiciels libres de droit.»

Ce retard au Québec a des impacts sur la démocratie participative et le président de l'Association pour l'appropriation collective de l'informatique libre (FACIL), Cyrille Béraud « réclame ni plus ni moins un engagement similaire des candidats aux élections de Québec.» Ajoutant que le recours aux standards ouverts et l'accès des données au public permmettent une gestion plus transparente, il ajoute que: «dans un contexte de crise économique où la question de privilégier l'achat local revient sans cesse, nous voulons rappeler que l'utilisation du logiciel libre crée des emplois localement et renforce la compétitivité des entreprises québécoises»