vendredi 11 décembre 2009

Facebook: aux internautes de prendre leurs précautions

Pour permettre à ses utilisateurs de gérer les informations qu'ils publient , Facebook a mis un nouveau dispositif a raffiné le moyen mis en place pour protéger le niveau de confidentialité de leurs publications.

Dorénavvant les quelque 350 millions d'utilisateurs de ce réseau de socilaisation pourront redéfinir eux-mêmes leurs paramètres de sécurité en détermiant spécifiquement le type de contenu (images, vidéos...) qu'ils veulent protéger.

«L'idée est de «permettre aux utilisateurs de mieux contrôler avec qui ils partagent» ces informations, a indiqué à l'AFP le vice-président de Facebook chargé de la communication, Elliot Schrage qui ajoute « en triant les informations partagées en fonction de leurs contacts, l'utilisateur sera plus à même de protéger ses informations personnelles et éviter ainsi que des détails sur sa vie privée soient connus par des milliers d'autres internautes.»

Doit-on demander aussi Facebook de tirer les volets de votre chambre à coucher?
N'empêche que ces nouveuax dispositifs ne font pas encore le bonheur de tous. Certains utilsateurs trouvent que Facebook se «déresponsabilise» en laissant les utilisateurs paramètrer eux-même leuts informations qu'ils publient !!. Or, soulignait le quotidien The Washington Post jeudi, «le problème est que la plupart des gens ne prennent pas le temps de configurer ce genre de paramètres.»
Je fais suivre ici deux commentaires particulièrement éclairants sur le problème qui fait suite à l'article intitulé La nouvelle politique de confidentialité de Facebook crée la polémique publié par RelaxNews du 10 decembre repris dans Internaure- Cyberpresse du 10 decembre 2009

Sous le titre La nouvelle politique de confidentialité de facebook crée la polémique, l'article parle des nouveux moyens mis en oeuvre par Facebook pour aider lses utilisateurs à protéger leurs informations. En voici une qui m'apparait le mieux résumer le problème ou l'abscence de r problème:
« Je ne vois honnêtement pas où est la polémique. J'ai pris 5 min pour ajuster les paramètres, et voila... il est ou au juste le problème ? de sgtpepper,
11 décembre 2009 à 09h30 ».

jeudi 3 décembre 2009

Murdoch et Google

Les jérémiades du magnat des médias australien Rupert Murdoch ont réussi à attendrir le coeur d'acier de Google. Avec la baisse des revenus publicitaires et le libre accès menace la «survie» du journalisme, les journaux en arrachent. Google va dorénavant donner plus de contrôle aux médias qui font l'objet de ses sources de référence. «Nous avons décidé de permettre aux éditeurs de limiter le nombre d'accès gratuits (...) à cinq accès par internaute et par jour», a expliqué un responsable de Google à Zurich, John Mueller, sur un blogue officiel du groupe internet, cité par Agence Presse, 2 décembre 2009

Tout en voulant « aider les médias à faire en sorte que leurs contenus soient accessibles à un large groupe de lecteurs» grâce aux moteurs de recherche, M. Mueller sur le blogue «Google Webmaster Central» reconnait que l'entreprise est conscient «du fait que créer du contenu de qualité n'est pas facile et souvent cher».

Cette politique s'applique automatiquement aux articles référencés dans son moteur de recherche généraliste, et chaque éditeur aura le choix d'en bénéficier ou de s'y soustraire pour ses articles référencés sur Google News.
«Nous sommes ravis d'aider les médias à faire en sorte que leurs contenus soient accessibles à un large groupe de lecteurs» grâce aux moteurs de recherche écrit John Mueller sur le blogue «Google Webmaster Central» qui reconnait aussi que « créer du contenu de qualité n'est pas facile et souvent cher».

Les médias référencés dans les pages «Google News» et par le moteur de recherche généraliste, sont concernés par cette mesure. Google assure tout de même l'accès gratuit au titre et aux premiers paragraphes de tous les articles qu'il référence, en précisant si leur consultation intégrale est payante ou non, en promettant de travailler à trouver des solutions pour concilier les intérêts des éditeurs et les tenants de la gratuité.

UNESCO et Google : entente de partenariat conclue

L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a annoncé que dorénavant les internautes pourront visiter en ligne 19 des 890 sites naturels ou architecturaux du Patrimoine mondial. Le Palais de Versailles en France, le centre historique de Prague en République tchèque ou la vieille ville de Cáceres en Espagne sont les premiers sites qui pourront être visités gratuitement par les internautes qui pourront avoir accès dans le futur aux cartes, aux textes et aux images et vidéos relatifs à la liste des réserves de biosphère, à celle du patrimoine documentaire inscrit sur le registre Mémoire du Monde, ou des langues en péril. Les sites difficiles d'accès seront photographiés et mis en ligne

Google et les universités

Autre pays, autres moeurs. Les universités américaines travaillent ensemble avec Google pour créer des outils de recherche plus performant pour passer à travers les textes intégraux des livres nyumérisés par le serveur
Cet article paru dans un des derniers numéros du Chronique of Higher Education (November 18, 2009) méritent qu'on s'y attarde. Dans la rubrique Wired Campusous le titre «Universities Add Their Own Search of Google Books», Jeff Young mentionne que les bibliothèques universitaires qui ont travaillé avec le géant pour la numérisation des documents ont développé des outils de recherche permettant d'ajouter d,'autres caractéristiques et daméliorer l'indexation des titres numérisés par Google.

Selon John P. Wilkin, bibliothécaire de l'université de Michigan à Ann Arborqui dirige le groupe HathiTrust Digital Library. « The tool has a few features that Google lacks. The killer app: HathiTrust's search lists every page that contains a user's search term, while Google's might return a partial list» qui ajoute: «That's a small amenity, but I think you'll you'll see us continue to devote energy to that sort of tool»

L'article est intéressant et les commentaires que je vous invite à lire tout autant
En voici deux tirés parmi d'autres qui reflètent deux positions différentes:

«_fevens - November 19, 2009 at 06:08 am

My work "Fevens, a family history" was digitized by the University of Wisconsin in partnership with Google without my permission or consent. As the university is a member of the Hathi Trust a digital copy was deposited with them. Since I consider the digitization of my book by Google & Company (i.e. The University of Wisconsin) an illegal act under U.S. and international law I insisted that the Hathi Trust destroy all of the products they received from the university as a product of the digitization of my book. The digitization of books holds the enormous promise of bringing more works to more people,however, Google & Company's appropriation of in-copyright works is wrong, and I believe illegal. It is unfortunate that the Hathi Trust holds in their library these illicit volumes.
Douglas Fevens
Halifax, Nova Scotia
The University of Wisconsin, Google, & Me

3. mbelvadi - November 19, 2009 at 07:01 am

Mr. Fevens, you seem unaware that American copyright law has an exception to the requirement of obtaining permission, called "Fair Use". Many people consider Google's scanning of copyrighted materials for search purposes to fall within that exception, and hence is perfectly legal. Many copyright holders who don't like the Google Books project wish that Fair Use didn't exist, but it does, and it is a much stronger exception than "Fair Dealing" is in Canada.»

mercredi 2 décembre 2009

Des nouvelles de VICE/VERSA

Un peu plus d'un an après avoir tenu, avec succès, ses premières Assises à Montréal, en Août 2008 où ont participé plus deux cents bibliothécaires et documentalistes de plus d'une dizaine de pays dont les États-Unis, l'Association internationale francophone des bibliothécaires et documentalistes (l'AIFBD)a passé aux actes et développe ses activités.
Lors du deuxième congrès annuel qui s'est tenu cette fois en Italie, à Milan, le 15 août dernier, outre les membres fondateurs dont Réjean Savard, professuer titulaire à l'École des sciences de l'information de l'Université de Montréal, Pascal Sanz de la Bibliothèque nationale de France, de Jacques Hellemans de l'Université libre de Bruxelles auxquels se sont ajoutés des professionnels de la Tunisie, de la Suisse et du Gabon. L'AIFBD poursuit ses objectifs de soutien et de réseautage énoncés lors du premier congrès en 2008 pour développer des partenariats entre les bibliothèques des pays francophones notamment avec les pays francophones du Sud. Dans un premier temps, des bourses ont été octroyées aux professionnels des pays du Sud pour leur permettre d'assister au Congrès de l'Ifla qui s'est tenu cette année à Milan. D'autre part l'Association s'est engagée aussi à donner suite au programme VICE/VERSA lancé par les bibliothécaires Catherine Bernier, Catherine Fournier de l'Université de Montréal et Pascale Grenier de la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) par des actions concrètes afin de promouvoir les échanges de professionnels entre les pays francophones et d'encourager la construction de canaux d'échange et de partage avec les pays lointains du Sud.

L’AIFBD a procédé récemment au lancement des Actes du premier congrès de Montréal à l’occasion de son assemblée générale tenue à Milan en marge du congrès de l’IFLA. Une version PDF est disponible gratuitement pour les membres en règle (ACTESAIFBD.pdf) et quelques copies papier sont encore disponibles au prix de 30 euros ou de 40$ canadiens, plus les frais de port. Les bons de commande sont disponibles sur le site AIFBD.
À lire: Actes du premier congrès de l'AIFBD, août 2008 .