samedi 7 mars 2009

L'indice de développement des TIC

Les trois critères servant à évaluer le niveau de développement, d'utilisation et d'exploitation des TIC dans une organisation,dans une institution, un service d'information, une bibliothèque, un centre de recherche, plus communément connu comme les indicateurs de développement des TIC portent sur 1/ l'accès aux TIC dans l'organisation (les ressources matérielles et l'infrastructure technologique offerts, i.e.les postes de travail, les prises électriques, les réseaux sans fil disponibles ou non, les logiciels, les outils et services disponibles etc...) 2/ le niveau de compétence des internautes/usagers en regard des TIC et 3/ la satisfaction en matière de réponse aux besoins documentaires des utilisateurs.

Renouveler l'exploitation des stocks

Dans les bibliothèques universitaires, ce niveau de développement de l'utilisation des TIC pose un défi énorme. Les observateurs de la révolution numérique y voient un enjeu pour la profession même des bibliothécaires-documentalistes qui ont désormais perdu désormais le monopole absolu de l'acquisition, de l'organisation et de la gestion des stocks qu'ils détenaient auparavant. Pour faire face à la concurrence suscitée par la privatisation de l'information grâce aux outils de la génération du WEB 2.0, pour reprendre Bertrand Calenge, «les bibliothécaires doivent jouer «sur un double registre: il faut prendre les gens comme ils sont et selon leurs usages et en même temps il faut leur apporter quelque chose de plus».

Prendre les gens comme ils sont dans un milieu universitaire d'une grande métropole nord-américaine comme Montréal où se côtoient quatre universités, c'est disons le franchement se mettre au diapason avec une population de jeunes instruits, ouverts sur le monde et possédant un haut niveau de compétences en regard de l'utilisation des TICs. Cette population s'attend évidemment à ce que l'infrastructure technologiques et les outils de communication et d'exploitation des données offertes par leur université rejoignent celles qu'ils connaissent et utilisent déjà.

* Nommé personnalité de l'Infodoc 2008, Archimag, n.220, décembre 2008-janvier 2009

Les TIC au Canada : constat préoccupant ?

Si on doit se fier au rapport publié récemment par l'Union internationale des télécommunications (UIT) qui a comparé l'évolution des technologies de l'information et des communications (TIC) dans 154 pays sur une période de cinq ans, soit de 2002 à 2007, la position du Canada est préoccupante. Dans le dernier numéro de la Direction Informatique, Alain Beaulieu rapporte qu'il ressort que le Canada « avec un indice de 6,34, le Canada se positionne au 19e rang du classement de l'UIT, seulement deux positions en arrière des États-Unis (6,44)» . Les onze indicateurs servent à établir cet indice UIT de développement des TIC tiennent compte l'accès aux TIC dans chaque pays, de leur utilisation, par leur population, de l'état des compétences dans le domaine des citoyens, du nombre de ménages ayant un ordinateur de la proportion des citoyens ayant accès à Internet et du taux d'alphabétisation de la population.

Cet exercice de comparaison de l'UIT montre que ce sont «les pays d'Europe de Nord sont les pays les plus avancés dans le domaine des TIC [...] Ainsi, on trouve en première position la Suède, dont l'indice atteint 7,50, suivi de la République de Corée (7,26), du Danemark (7,22), des Pays-Bas (7,14), de l'Islande (7,14) et de la Norvège (7,09) ». La corrélation entre le revenu national brut par habitant (à parité de pouvoir d'achat) et le degré d'adoption des TIC est clairement établi, on s'en doute bien mais il y a des exceptions car certains pays figurant en haut du classement comme le cas de la République de Corée qui affiche un degré d'adoption plus élevé que ce à quoi on aurait pu s'attendre, compte tenu de son niveau de revenu et ce qui est encourageant «en termes d'évolution, les auteurs du rapport notent une amélioration généralisée du niveau de développement des TIC dans tous les pays, sauf un (Myanmar), au cours des cinq dernières années.»

D'autre part, pour toutes sortes de raisons (instabilité politique, problèmes d'ordre structurel), certains pays ont fait de meilleurs progrès que d'autres. On note que des pays d'Europe de l'Est comme Les États baltes et la Roumanie font partie des pays qui ont progressé beaucoup dans ce domaine de même que le Luxembourg, les Émirats arabes unis, l'Irlande, Macao (Chine), le Japon, l'Italie et la France. Le Pakistan, l'Arabie saoudite, la Chine qui est passée de la 90e position à la 73e durant cette période et le Viet Nam, sont bien remontés dans le classement de l'UIT. Mais au niveau de l'accès aux TIC, ce qui couvre la téléphonie fixe et mobile, la largeur de bande Internet et les ménages ayant un ordinateur et une connexion Internet, les progrès sont les plus perceptibles mais par contre pour l'utilisation des TIC, qui inclut le nombre d'internautes et les connexions à large bande fixe et mobile, les progrès ont été plus lents.

Même si, comme le note l'auteur «l'indice du Canada ait augmenté entre 2002 et 2007lequel est passé de 5,33 à 6,34, son rang dans le classement de l'UIT a toutefois régressé de façon importante durant cette même période, passant de la 9e position à la 19e» .

Il appert que globalement l'ampleur et l'évolution de la fracture numérique mondiale,de cette fracture n'a pas vraiment changé entre 2002 et 2007. et c'est à Singapour et aux États-Unis que les TIC coûtent le moins cher.Il s'agit que déterminer si «le prix combiné du coût moyen de la téléphonie fixe, de la téléphonie mobile et de l'accès Internet à large bande » a beaucoup augmenté.
Dans le monde, en 2008 les prix des TIC représentaient, en moyenne, 15 % du revenu national brut moyen par habitant. Pour certains pays développés il représente la de 1,6 % du revenu national brut et monte à 20% pour les pays en développement. Ce qui montre clairement l'ampleur du fossé numérique entre les oays à faibles revenu et les pays riches. Notons que le Canada fait partie des trois pays où l'accès Internet à large bande coûte le moins cher avec les États-Unis et la Suisse, «alors que c'est à Hong Kong (Chine) que la téléphonie mobile coûte le moins cher.»

Publié par © My Loan Duong

samedi 28 février 2009

Le beau ... et l'image du beau

Disons le, tout de suite, la première partie de ce titre est emprunté à nul autre que le célèbre chroniqueur du journal la Presse, Pierre Foglia*, la deuxième partie du titre vient de votre humble servante qui signe ce billet.

En août 2008, lors des cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques à Pékin, un journaliste a suscité toute une polémique en dévoilant que la belle voix qu'on entendait n'appartenait pas à la jeune fille qui était sur la scène mais à une autre fillette dont «le visage est moins rond et aux dents croches ». On crie au scandale, au manque de transparence, au mensonge médiatisé. On parle de discrimination, d'hypocrisie institutionnelle, de maquillage (sans jeu de mots) de la vérité. On s'élève contre cette «mise en scène» qui ne donne pas sa chance au coureur et on plaint la fillette qui, à cause cet idéal de perfection de la part des dirigeants de son pays , a été privée injustement de la reconnaissance publique. Encore mieux, on oppose à l'idéal de la perfection les idéaux de justice et d'équité ou d'égalité.

Or , si je ne me trompe il s'agit ici d'une cérémonie, c'est à dire d'un spectacle, d'une représentation. La Chine se devait de faire quelque chose de magnifique et nous n'attendions rien de moins que ça. Quoi de plus normal que de réunir toutes les conditions pour que tout soit le beau possible? N'est ce pas cela le but des jeux olympiques : célébrer le talent, la force, la beauté, bref, la perfection?

Alors que feignons nous? Pourquoi crions nous au mensonge et faisons nous semblant de réclamer la vérité... quelle vérité? Si on applique la logique formelle du franc jeu, comment devrions nous alors qualifier les programmes d'accès à l'égalité des chances et de discrimination positive (qui sont quand même des acquis sociaux) où les candidats sont sélectionnés sur des critères autres que seulement la compétence et l'expérience? Pour satisfaire les objectifs d'équité/égalité, des employeurs ont alors privé des personnes l'accès à des postes auxquelles elles auraient eu droit normalement. À toute vistesse, souvent, on a vu des administrations pibliques embaucher des personnes sans expérience à des postes de responsabilité pour remplir les quotas fixés par le gouvernement en termes de représentation ethinique et autres.
À mon avis, c'est jouer les vierges offensées et oublier un peu vite, tous les artifices où on sélectionne les candidats sur la base de l'origine ethnique, du sexe, etc....

Dans un monde idéal, parfait mais utopique, la Vérité devrait en tout temps triompher. Dans le vrai monde, il y a une pluralité de valeurs et de finalités. Chaque domaine comporte le sien et il est clair les lois mathématiques ne peuvent s'appliquer apr exemple à la médecine ou au droit. Dans les circonstances il s'agit d'une représentation publique, médiatisée pour célébrer le beau et la perfection. Alors, affirmer que la Chine a jeté de la poudre aux yeux du monde parce que 'elle a subtitué le visage d'une fillette au détriment de la voix d'une autre me semble paradoxal. La perfection serait que la fillette soit belle comme sa voix mais quand on ne peut réunir les deux critères, soit la compétence et le ...teint idéal, que faire?

Pour finir, je relate le billet du chroniqueur Pierre Foglia à propos d'une expérience initiée par le Washington Post mettant un grand maitre du violon, Joshua Bell, déguisé en mendiant, dans le métro, à la station les plus fréquentée à Washington d.c., avec un Stradivarus authentique datant de 1713. Ce 12 janvier 2009, à l'heure de pointe, un peu avant 8 heures du matin, sur les 1070 personnes (les caméras cachées le confirment) sont passées devant le maestro qui a joué pendant 45 minutes des airs de Schubert, Bach, Massanet. Devant cette musique sublime, seules 27personnes a jeté négligemment dans son chapeau une pièce et une seule personne a reconnu le virtuose. La caméra a aussi montré que les enfants, plus spontanés, se sont arrêtés plus fréquemment que les adultes.

Aux esprits qui ont sauté très vite aux conclusions, déplorant 1/ que le monde est peuplé d'abrutis, incapables de détecter le beau et 2/ que les enfants sont plus sensibles à la beauté que les adultes, comme le chroniqueur, je dirais aussi que j'aurai peut-être au plus, si je n'étais pas trop pressée, moi aussi jeté négligemment un trente sous dans le chapeau de M. Bell. Quant aux enfants, sauf exception, je serai aussi plus portée de croire que ceux qui se sont arrêtés devant le musicien l'ont fait en raison du caractère inusité, divertissant et distrayant de la scène.

Les personnes qui ont entendu le concert ne se sont pas arrêtées pour écouter le musicien. Pourtant cette musique est offerte sans cérémonie sans mise en scène, sans artifices. Sommes nous vraiment dans un monde d'abrutis, de rustres insensibles à la beauté sans artifices, ou est-ce tout simplement parce que nous sommes habitués que le beau se présente aussi avec l'image du beau?

Le beau par Pierre Foglia dans la Presse, samedi le 14 février section A7

Publié par © My Loan Duong

Mendeley, un nouvel outil de gestion et de partage des ressources documentaires trèes prometteur !

Mendeley: une nouvelle plateforme de gestion, d'organisation et de partage de données et de ressources pour les organisations savantes à découvrir.

Avec Mendeley*, des chercheurs des universités américaines et anglaises ont un nouvel outil d'exploitation et de gestion des travaux, des articles et des rapports de recherche. Crée par Victor Henning, un étudiant en doctorat à la Bauhaus-University de Weimar en Allemagne, le site interactif de recherche et de gestion est en train de prendre tranquillement sa place parmi les outils les plus innovateurs de gestion et de découverte dans le paysage des ressources et des outils de la génération du WEB 2.0par la qualité de la plateforme et le contenu du portail. Le site de Mendeleu présente toute une gamme d'outils et de logiciels libres compatibles avec les systèmes d'exploitation Windows, Mac et Linux pour le partage et l'exploitation des ressources informationnelles.

Publié par © My Loan Duong

Mendeley offre sur son site une gamme d'outils des plus variés pour construire des profils thématiques, faire des extractions des données, participer au partage des citations et des références, élaborer des bibliographies compatibles avec Word et les différents outils de bureautique par l'extraction automatique des bibliographies, indexer et gestion des articles par métadonnées, traiter et diffuser des rapports, des travaux et des dossiers numériques. Tous ces ces outils présentent une panoplie de services qui permettent en toute convivialité le partage, la diffusion et l'échange d'informations et de ressources. La plateforme de Mendeley est, à mon avis, assez impressionnante et Outre-Atlantique, les milieux universitaires commencent à s'y intéresser. Dans les plus grandes universités américaines comme Cambridge, Johns Hopkins, et Columbia, Mendeley commence à faire des adeptes. Dans les institutions qui l'ont adopté, à l'Université de Michigan et à Darmouth dans le New Hampshire où la plateforme sert à la gestion et à l'exploitation des ressources de la bibliothèque les commentaires des spécialistes en gestion de l'information dont les bibliothécaires sont fort élogieux.

Mendeley va passer à une vitesse supérieure grâce à la collaboration de grands joueurs comme Skype (le logiciel gratuit pour les appels gratuits de partout dans le monde), de Last.fm (la plus grande radio sur le web et la plus grande bibliothèque de musique dans le monde) et de Warner Music Group qui ont manifesté leur intérêt pour développer d'autres applications en collaboration avec le groupe fondé par Victor Henning. Sur le blogue du site de Mendeley, les fondateurs de Mendeley annoncent aussi une association avec CiteULike, le site bien connu de gestion des signets personnels et professionnels.


*Mendeley Ltd.112 Clerkenwell RoadLondon EC1M 5SA,United Kingdom, Mail: Victor.henning@mendeley.com
Tel.: +44 (0)207 253 1595

lundi 16 février 2009

Réjean Savard, une des cinq personnalités de l'infodoc 2008

Le magazine Archimag de décembre 2008-janvier 2009 a publié les noms des cinq personnalités qui ont marqué le milieux de l'information et de la documentation en 2008. Parmi les personnalités retenus par les votes de 852 personnes qui ont répondu au questionnaire, figurent Bertrand Calenge, auteur de plusieurs ouvrages d'autorité sur l'organisation et le traitement des ressources documentaires, Olivier Ertzscheid, maître de conférence et auteur du blogue Affordance , Dominique Lahary, conservateur de la bibliothèque départementale de prêt du Val-d'oise, auteur des sites Lahary.fr/pro et Lahary.wordpress.com , Silvère Mercier, bibliothécaire et animateur du blog Bibliobsession . Il est à noter que ce blogue figure parmi les premiers dans le classement du répertoire des blogues Wikio dans la catégorie Science et Réjean Savard, professeur titulaire à l'École de bibliothéconomie et des sciences de l'information (EBSI) de l'Université de Montréal au Québec et le président de l'Association internationale francophone des bibliothécaires et documentalistes (AIFBD). Réjean Savard est l'un des présidents fondateurs de l'Association qui a tenu son premier congrès l'été dernier au début du mois d'août à Montréal. Ce congrès dont les actes seront publiés dans le courant des prochains mois en 2009 a réuni plus de 250 participants de provenance de 23 pays.


Les répondants peuvent proposer jusqu'à cinq noms de personnes susceptibles de figurer dans la liste finale. Des noms ont été ajoutés à la liste proposée par les organisateurs et on note cette année que les blogueurs occupent une place de choix dans la liste des sélectionnés ce qui confirme l'impact des outils de réseaux sociaux comme le blog sur la visibilité des personnalités retenues. On mentionne l'absence de présences féminines chez les élus de cette année, mais ce n'est que partie remise, je l'espère bien.

À lire: Archimag, n.220, décembre 2008-janvier2009 Personnalités de l'infodoc 2008: très grande participation . Cet articles font état des propos des cinq personnalités recueillis par Archimag
Publié par © My Loan Duong

lundi 9 février 2009

Le temps des grands ménages

Par les temps qui courent, il n'y a pas de jours qui s'écoulent sans que la rémunération des administrateurs des organismes et des institutions subventionnés par l'état au Québec, publiques et parapubliques ne fasse les manchettes. Pour la plupart des citoyens, en ces temps de disettes et crises meurtrières o pour l'économie et l'emploi, il est évident que les rémunérations et les primes de séparation qui frisent dans certains cas le demi million de certains gestionnaires d'organismes subventionnés par l'argent des contribuables ont l'allure de vols de grand chemin réalisations ou aux résultats plus que décevants qui accompagnent les feuilles de route de ces grands administrateurs de l'état.

Dans le contexte d'économies en déroute, de catastrophes boursières, de faillites et de fermetures d'entreprises, de licenciements, il ne faudra pas s'étonner que la rhétorique dans les médias de ces temps ci soit assez particulière. «It smells blood» diront certains. Dans les médias, les propos évoquent le sang. On parle de «décapitation en haut lieu » (Radio-Canada, Nouvelles de 18 heures, le 8 février 2009, de «têtes qui roulent» (La Presse, Section Affaires, 9 février 2009) comme si par la voix des médias, le «petit peuple» réclamait réparation et justice pour punir les gestionnaires cupides et les administrateurs rapaces qui l'ont spolié. Pour alimenter ce climat plus que malsain, la révélation des plantureuses primes de séparation que de hauts dirigeants continuent d'empocher qui avant étsaient considérées comme normales font bondir. On cite telle vice rectrice qui, de février 2006 à septembre 2007 a touché une rémunération totale de 760 000$, incluant une prime de départ de 321 000$ pour moins de deux ans d'exercice. On cite le cas des responsables de cette autre université remercié avant la fin de son mandat avec plusieurs centaines de milliers de dollars malgré une gestion désastreuse, de ce directeur général d'une autre institution qui a pris sa retraite anticipée avec une prime de séparation de plusieurs fois six chiffres alors que le budget d'acquisition de son service a été amputé en pleine année académique de plus d'un million de dollars, de cette personne qui occupe le poste d'ombudsman dans la même institution dont les deux mandats ont été complétés mais qui bénéficie d'une clause permettant de toucher son plein salaire aussi longtemps qu'elle n'est pas reclassée dans une autre fonction au sein de l'institution, et aussi que la plupart les cadres supérieurs comme les autres dans ces organisations bénéficient de ce privilège qu'est la la sécurité d'emploi «mur à mur» tout comme les syndiqués dont le salaire moyen est de 40 000$.

Faire acte de modestie

Au Québec, dans les institutions publiques et para publiques, les cadres supérieurs bénéficient de la permanence d'emploi. Protégés par des contrats de travail béton, ces cadres supérieurs peuvent rester en fonction jusqu'à leur retraite sans devoir rendre des comptes jusqu'à l'âge légal de pour toucher leur pension dans le pires des cas, ils sont mis en retrait sur des tablettes en attendant leur retraite (nous en connaissons tous quelque uns de ces jeunes dinosaures dans nos milieux de travail). Mais comment cela peut-il être autrement puisque tous s'abreuvent à la même source? Sans parler de l'obsolescence de la chaine de gestion et de l'impossibilté de déterminer dans bien des cas de l'imputabilité des personnes en charges. La commission d'enquête présidé par le juge Gomery en a fait état. Certains adminitrations fonctionnent dans un climat glauque et opaque où plane la menace d'accusation de «manque de loyauté» sur ceux qui parlent trop..

Rahm Emanuel, le chef de cabinet du nouveau président américain Barack Obama, connu pour ses talents de négociateur et ses coudées franches avait dit que les périodes de crise sont d'immenses occasions pour faire le grand ménage. Et l'admistration D'obama a donné l'exemple en réduisant le plafond salarail des pdg des organismes subventionnés par l'état américain à 500.000$. Les changements sytémiques présentent des opportunités pour redistribuer les rôles. Et si chacun commençait par le faire dans sa propre maison?

Publié par © My Loan Duong

jeudi 8 janvier 2009

Les bibliothèques de l'Université McGill :« des centaines de milliers de ressources au bout de vos doigts»


Pour la nouvelle année 2009, la première université canadienne, l'université McGill vient d'offrir à ses anciens diplômés un cadeau de choix. Dorénavant, ceux-ci pourront avoir accès aux bases de données et aux ressources électroniques des bibliothèque de leur Alma Mater à partir de chez eux. L'accès est gratuit et comme le mentionne Janine Schmidt, directrice de la bibliothèque de Trenholme: « Nous voulons de cette façon remercier nos finissants et prouver notre reconnaissance à nos anciens étudiants pour leur formidable soutien et leur contribution au développement de cette grande université au fil des ans».

Les ressources en ligne qui sont maintenant disponibles aux anciens de l'université comprennent aussi un fonds de 155 000 images des collections des grands musées dans le monde et la base Epocrates Online qui recense des informations sur plus de 3 3000 médicaments en regard de médecines alternatives. Et l'offre ne cessera pas de s'agrandir: «Dorénavant, chaque fois que nous négocions avec les fournisseurs l'accès à de nouvelles bases, nous demandons que cette entente soit ouverte aussi pour nos diplômés», ajoute Janine Schmidt.

On peut s'inscrire et obtenir une adresse e-mail et un mot de passe en s'inscrivant sur le site Alumnilife Community. Un service d'aide en ligne de type «chat» est aussi disponible pour tous ecux qui veulent communiquer avec un bibliothécaire de l'université.

Un Canadien dans la famille du nouveau président américain

Nous avons tous suivi avec beaucoup d'espoir et d'émotion la dernière campagne présidentielle américain. Le premier président noir est issu d'une famille multi ethnique, puisque de son deuxième mariage avec un Indonésien, la mère de Barack Obama a eu aussi une fille nommée Marya Soetoro. Marya Soetorao est marié à un Candien d'origine chinoise, Konrad NG, de Burlington en Ontario actuellement professeur adjoint à l'Université de Hawai en au Manoa's Academy of Creative Media est diplômé de McGill en 1996.

Malgré une année très chargée, car tous les deux ont été très actifs dans la campagne présidentielle, Konrad a pris quelques journée pour faire visiter à sa femme, la demi-soeur du prochain président américain, Montréal et McGill au cours l'été dernier. Selon Konrad, elle a été enchantée de connaître Montréal et si le président américain le veut aussi, il sait à qui s'adresser pour lui faire visiter cette belle ville: « Et j'espère bien avoir l'occasion de lui faire goûter le plat national des Québécois, la poutine, et l'amener voir un match des Canadiens»

Source : Daniel McCabe, McGill News, Alumni magazine, winter 2008-2009

Publié par © My Loan Duong, MLS McGill

mardi 6 janvier 2009

« Gardez-vous de vendre l'héritage ....»

«Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
Que nous ont laissé nos parents :
Un trésor est caché dedans.»

Jean De la Fontaine - Le laboureur et ses enfants

Tous les trentièmes jours du mois de décembre depuis que le Répertoire national des Films (National Film Registry)a été créé, il y a plus de c'est au directeur de la Bibliothèque du Congrès que revient l'honneur de sélectionner les 25 films qui feront partie de ce panthéon. Depuis vingt ans, cinq cents titres considérés comme culturellement, historiquement et esthétiquement les plus marquants ("culturally, historically or aesthetically") ont été sélectionnés en fonction de ces critères et considérés comme des trésors nationaux. Le Bibliothécaire du Congrès , James H. Billington indique que tous les meilleurs films dans tous les genres et les styles sont choisis pour produire un échantillonnage des plus significatifs de la production cinématographique américaine. Parmi ceux-ci, "The Asphalt Jungle," "Deliverance," "A Face in the Crowd," "The Invisible Man," "Sergeant York" et "The Terminator" qui couvrent la période de 1910 à 1989 font partie de ce prestigieux palmarès. Ces films ne sont pas nécessairement les meilleurs films ni les plus populaires mais sont les plus représentatifs de la culture et des tendances de leur époque.

Ce répertoire «reflète l'extraordinaire créativité du peuple américain depuis l'arrivée du septième art dans les années 1890 » rappelle Billingtonest et est d'autant plus indispensable que déjà le pays a perdu la moitié de la production datant de la période précédant 1950, faute de moyens préventifs mis en place pour préserver les bandes d'acétate qui se sont détériorés avec le temps.Il est aussi un outil éducatif pour les générations à venir et permet à la nation de saisir la grande diversité du patrimoine cinématographique produit par ses artistes et créateurs».

C'est au Bibliothécaire du Congrès que revient le privilège de prendre la décision finale pour le choix des titres qui lui sont proposés par un comité d'experts du National Film Preservation Board et des memebres de la division des ressources cinématographiques du Library of Congress.

Depuis Septembre 2008 en vertu du "Library of Congress Sound Recording and Film Preservation Programs Reauthorization Act" chaque titre répertorié est assuré d'être conservé au Packard Campus.

À lire December 30, 2008
Cinematic Classics, Legendary Stars, Comedic Legends and Novice Filmmakers Showcase the 2008 Film Registry


Publié par © My Loan Duong, MLS McGill