Depuis le début des années 2000, les technologies basées sur des normes web ont changé les pratiques des bibliothèques et dans la mouvance des outils interactifs, on assiste à la naissance des SIGB de plus en plus robustes qui doivent pouvoir offrir maintenant des services «sur mesure» aux usagers. L'émergence d'applications dont la fonction est de faire communiquer les modules et les données entre eux , connus sous le nom d'intégrateurs, a un impact sur les portails internet des bibliothèques pour une visibilité accrue.
Voici deux exemples concrets pour illustrer en quoi consistent les services WEB pour les SIGB :
Une revue savante de références bibliographiques sur la documentation en sciences humaines et sociales a été lancée dernièrement sous forme d'un site interactif, H-Net Reviews (ISSN 1538-0661) à la Bibliothèque du Congrès. Sous la responsabilité de Patricia Rogers qui agit à titre d'éditrice intellectuelle, ce périodique en ligne publie les revues et comptes-rendus de lecture des ouvrages disponibles à la LC d’une équipe composé de chercheurs et de bibliothécaires de la LC. Le lien à la revue est déposé dans le catalogue Atrium sous le titre H-Net Reviews in the Humanities and Social Sciences .
Avec cette revue savante en ligne (ISSN 1538-0661) la Bibliothèque du Congrès, une des plus grandes bibliothèques du monde veut apporter "une valeur ajoutée à son immense collection et contribuer ainsi à pourvoir les chercheurs d'un outil de références bibliographiques susceptibles de faciliter et d’augmenter l'accès aux ressources documentaires savantes ("to enrich access to scholarly materials via the Library of Congress Online Catalog http://catalog.loc.gov/"). Cette rubrique de la LC est assumé par le groupe" Bibliographic Enrichment Advisory Team (BEAT)"composé de bibliothécaires et spécialistes de divers horizons. Les sources référencées sont liées aux ressources documentaires, de toute nature, imprimées et autres, déposées dans le catalogue de la LC, permettant ainsi d'augmenter considérablement l'accès et la consultation immédiate aux informations. Les revues portent sur les publications disponibles à la LC et couvrent un éventail d'ouvrages, de travaux dans les disciplines en sciences humaines et sociales. Ces comptes-rendus comportent des liens hyperliens aux mots-clés (auteurs, titres, sujets) et aux autres bibliographies ou thématiques en rapport avec la recherche disponibles dans le catalogue de la LC. (À noter que cette revue en ligne est déposée dans le catalogue Atrium des bibliothèques de l'UdeM) .
Ce type de service WEB n'est cependant pas possible dans les bibliothèques de l'UdeM car les données du catalogue Atrium ne sont encore pas manipulables dans d'autres environnements WEB, les technologies n'étant encore développés et implantés à cet effet. La communication entre certaines applications n'est pas encore possible, contrairement aux SIGB d'autres bibliothèques universitaires nord-américaines (voir la chronique: Sur les traces de l'UH, les bibliothèques à l'ère du WEB 2.0). Il est impossible de faire un lien direct entre certaines applications avec les données du catalogue Atrium, comme échanger des informations avec les fournisseurs ou les libraes ou avec le registrariat, ou proposer des interfaces de recheches dans le catalogue à partir des pages web des professeurs iou des départements et facultés, etc.... Un petit exemple: à cause de l'absence de la mise en place de fils rss pour relier les deux applications, les comptes-rendus et les titres des monographies faisant l'objet de revue dans la rubrique «Lus et notés pour vous par votre bibliothécaire» alimentée par votre bibliothécaire depuis l’été 2005 ne peuvent être intégrés, par exemple à la bibliographie ou dans la page web de l'usager ou dans son cours car les données entre le catalogue et la page web de la revue ne sont pas intégrables.
Pour terminer, laissons la parole aux spécialistes pour vous éclairer sur les concepts des services web pour le SIGB
Les SIGB et les services WEB:
«Les Web services sont des technologies basées sur les standards du Web qui permettent à des applications de dialoguer entre elles. Ils fournissent un cadre pour trouver, décrire et exécuter ces applications.
Les caractéristiques des Web services.
Web based : les Web services sont basés sur les protocoles et les langages du Web, en particulier HTTP et XML (tout comme le Web lui-même s’appuie sur les protocoles d’Internet en particulier TCP/IP : c’est une « couche » supplémentaire).
Self-described, self-contained : le cadre des Web services contient en lui-même toutes les informations nécessaires à l’utilisation des applications, sous la forme de trois fonctions : trouver, décrire et exécuter. Il est donc nécessaire pour faire fonctionner un cadre de Web services de disposer d’un annuaire des applications disponibles, d’une description du fonctionnement de l’application, et d’avoir accès à l’application elle-même.
Modular : les Web services fonctionnent de manière modulaire et non pas intégrée. Cela signifie qu’au lieu d’intégrer dans une seule application globale toutes les fonctionnalités, on crée (ou on récupère) plusieurs applications spécifiques qu’on fait intéropérer entre elles, et qui remplissent chacune une de ces fonctionnalités.» Source: Web Services et bibliothèques
Les caractéristiques des Web services.
Web based : les Web services sont basés sur les protocoles et les langages du Web, en particulier HTTP et XML (tout comme le Web lui-même s’appuie sur les protocoles d’Internet en particulier TCP/IP : c’est une « couche » supplémentaire).
Self-described, self-contained : le cadre des Web services contient en lui-même toutes les informations nécessaires à l’utilisation des applications, sous la forme de trois fonctions : trouver, décrire et exécuter. Il est donc nécessaire pour faire fonctionner un cadre de Web services de disposer d’un annuaire des applications disponibles, d’une description du fonctionnement de l’application, et d’avoir accès à l’application elle-même.
Modular : les Web services fonctionnent de manière modulaire et non pas intégrée. Cela signifie qu’au lieu d’intégrer dans une seule application globale toutes les fonctionnalités, on crée (ou on récupère) plusieurs applications spécifiques qu’on fait intéropérer entre elles, et qui remplissent chacune une de ces fonctionnalités.» Source: Web Services et bibliothèques
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