Au cours de la dernière semaine, successivement deux articles publiés dans les médias ont fait mention du dossier de l'équité salariale à l'UdeM. Nous savons tous que ce dossier est une question épineuse qui a suscité de nombreux débats au cours de la dernière décennie au Québec et dans les autres provinces canadiennes. Dans beaucoup de cas, les parties se sont adressées aux tribunaux pour trancher. Occupant une fonction à prédominance féminine, les bibliothécaires syndiqués de l'UdeM sont concernés par ce dossier. La pondération attribuée à cette catégorie de professionnel est basée sur un référentiel obsolète qui comporte des biais sexistes. Dans une conférence prononcée au Congrès de la Corporation des bibliothécaires professionnelle du Québec, la soussignée en fait l'analyse en soulignant les facteurs qui sont la cause de cette évalaution à la baisse et ce, dans la même institution, par rapport à d'autres fonctions de même type à prédominance masculine.*
Dans Le Devoir du 9 avril sous le titre «L'UdeM réduit l'ampleur de son déficit annuel», Clairandrée Cauchy écrvait : «Le budget 2008-09, présenté en début de semaine à la communauté universitaire, prévoit un déficit de fonctionnement de 7,8 millions, auquel il faut ajouter une dette supplémentaire de 15 millionsdue au règlement du dossier de l’équité salariale survenu cet hiver.» Réagissant à ces propos, Catherine Bernier dans le Devoir, ÉDITORIAL, samedi, 12 avril 2008, p.b4section Lettres, sous le le titre «Le dossier de l'équité salariale n'est pas réglé à l'Université de Montréal», a faitla misse au point suivantes: «Je souhaite corriger une assertion parue dans un article du Devoir publié le 9 avril 2008* dont le titre était: On y rapportait que l'Université de Montréal a contracté une «dette [...] de 15 millions due au règlement du dossier de l'équité salariale survenu cet hiver». Les 15 millions dont il est fait mention dans l'article ont servi au règlement de la plainte pour discrimination salariale déposée par le Syndicat des employés de l'Université de Montréal en 1996. Cette entente compense financièrement les employés ayant occupé une fonction à prédominance féminine entre le 1er juin 1996 et le 30 novembre 2001, mais il ne s'agit en aucun cas de la création d'un programme d'équité salariale en vertu de la Loi sur l'équité salariale, car les écarts salariaux des employés occupant des catégories d'emplois à prédominance féminine à l'Université de Montréal n'ont pas été corrigés à ce jour. Il me semble important de rétablir les faits et de nuancer l'affirmation selon laquelle l'Université de Montréal aurait réglé le dossier de l'équité salariale» Catherine Bernier : Montréal, le 10 avril 2008
*La conférence prononcée à ce sujet par au 34 è congrès de la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec, CORPO en mai 2003 portai sur : le Statut des bibliothécaires de l'UdeM et le plan d'évaluation en 16 facteurs de la fonction
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire