La Bibliothèque du Congrès acquiert toutes les archives Twitter
Les réseaux sociaux, twitter, facebook, blogs pour ne citer que ces outils, ont envahi et transformé le paysage de l'information sur la planète. Si certaines personnalités du monde de la communication, ici et là, à l'évidence, composent très mal avec la nouvelle réalité... qui donne un droit de parole (jusqu'ici réservé à l'élite) à n'importe quel citoyen, il semble que les administrateurs et les bibliothécaires de la prestigieuse Library of Congress n'ont pas la même crainte. Le 14 avril dernier, reprenant France Presse, dans la rubrique Technaute, CyberPresse nous apprend que « Tous les 'tweets' (ndlr: littéralement: gazouillis, en l'occurence les messages de 140 mots maximum échangés sur Twitter) ayant jamais été postés publiquement sur Twitter, depuis les débuts de Twitter en mars 2006, seront archivés électroniquement à la Bibliothèque du Congrès».
Sur le blogue de la Bibliothèque, Matt Raymond, un responsable de la bibliothèque, ajoute.«Cela fait BEAUCOUP de tweets, d'ailleurs: Twitter gère plus de 50 millions de tweets par jour, avec un total représentant plusieurs milliards», a précisé Matt Raymond, un responsable de la bibliothèque, sur le blogue. Voilà qui représente beaucoup d'ouvrages en perspective pour les catalogueurs et les spécialistes en traitement des ressources informationnelles.
Des gazouillis qui marquent un tournant historique non seulement en politique mais qui définissent une nouvelle façon de communication sociale et d'interaction humaines
Parce que, selon cet administrateur de la plus grande bibliothèque du monde, ces gazouillis ne viennent pas toujours de «placoteux» comme le pensent avec mépris certains nostalgiques de la machine à écrire et du monopole de la communication. Ces gazouillis peuvent contenir des messages qui marquent l'histoire de l'humanité comme celui de Barack Obama, le premier président noir de la plus grande puissance du monde, annonçant sa candidature à la présidence des États-Unis en 2008 et celui d'un des cofondateur de Twitter, Jack Dorsey.
La BNF: les graffitis de 1968 et les feuilles de choux de la Révolution française
Dans la même optique, pour commémorer les 40 ans de Mai 68, la BNF a présenté à ses visiteurs en 2008 une vaste et très courue exposition des tracts, des affiches, des photographies de slogans et les messages de graffitis récupérés sur les murs, des journaux, des caricatures, des dessins en regard des évènements de mai 68. L'exposition a lieu de juillet 2008 jusqu'en septembre 2008. Conservées grâce aux bons soins et au professionnalisme des bibliothécaires qui ont eu la bonne idée de rassembler ces «instantanés» d'une révolte d'étudiants idéalistes et pacifistes qui s'est répercutée dans la plupart des pays occidentaux et ébranlé bien des gouvernements.
L'opinion publique et les feuilles de choux
Et honneur aussi aux fameuses feuilles de choux (le terme remonte à l'époque de la Révolution française) pour désigner ces journaux populaires, ne comprenant parfois pas plus de deux pages, écrits et imprimés à la hâte, diffusés gratuitement dans les années qui ont précédé la Révolution française. Ces feuillets circulaient dans les rues comme des feuilles de choux et autres détritus qui trainent dans les rues. Quoi de mieux pour comprendre l'esprit et l'humeur d'une époque capitale dans l'histoire de l'humanité que ces fascicules sans prétention littéraire et ces témoignages spontanés dont l'écho, grâce au travail des bibliothécaires, se répercutent jusqu'à nos jour?
* Les journaux publiés par le club des Jacobins en sont un exemple.
dimanche 18 avril 2010
lundi 8 mars 2010
Ce mois-ci : Google et les associations de bibliothèques , Linus contre le gouvernement du Québec
Amicus Brief for Google Book Search Settlement
Le juge Chin qui devra donner son avis dans le courant du mois sur l'entente conclue entre Google et les bibliothèques et déterminer si celle-ci est «raisonnable, juste et équitable» aura à fort à faire. Quelque soit l'issue qui sera prise en regard du programme de recherche des livres par Google, il y aura matière à appel à moins que la Cour Suprême accepte de se pencher sur la question et trancher ce noeud gordien. Ce qui, selon l'avis de plusieurs experts dans le domaine des droits d'auteur, est tout à fait improbable.
Sous le titre «March Madness and the Google Books Dispute», le
diagramme présenté sur les options possibles dans le différend entre l'American Library Association, l'Association of Research Libraries et l'Association of College and Research Libraries regroupées sous le nom de Library Copyright Alliance et Google démontre, arborescence à l'appui, qu'aucune solution ne sera facile. Les répercussions se feront ressentir comme des ondes de choc dans toutes les sphères de la création, de la diffusion et de la distribution des oeuvres littéraires et artistiques. Jonathan Band et Tricia Donavan de l'Association of Research Libraries ne le cachent pas, d'après le diagramme, quelque soit l'issue du procès, les rebondissements semblent indiquer que rien ne sera tranché. La variété des scénarios explorés suite à l'une ou l'autre décision du juge est à l'image de la complexité du problème. Rien à voir avec les conclusions hâtives, démagogiques et simplistes de certaines personnes. Faites-le détour, ça vaut la peine.`
Les auteurs comparent d'ailleurs cet arborescence à celui des matchs de basketball entre les collèges du National Collegiate Athletic Association qui a lieu au mois de marsoù une seule décision touchant le choix d'un joueur peut avoir des répercusions sur toute la ligue et cela pour de longues années à venir. Les impacts de ce jugement seront tout aussi imprévisibles car nul ne peut présumer des effets à venir sur la chaîne de création, de diffusion, de distribution des ressources documentaires. D'autre part, ajoutent les auteurs du diagramme, aucune solution ne peut être envisagée définitivement car le Congrès peut aussi interférer en tout temps et brouiller les cartes en légiférant sur la juridiction qui touche l'un ou l'autre aspect du problème. Ce qui aura pour effet de compliquer davantage les choses et de rendre certaines hypothèses caduques. D'ailleurs, l'alliance ne prévoit pas de décison avant peut-être une ou deux années. En attendant Google qui ne dort jamais au gaz continue son petit bonhomme de chemin. Une entente entre Google et les bibliothèques nationales de Rome et Florence est en cours. Jusqu'à un million de vieux ouvrages libérés de droits d'auteur, conservés dans ces deux bibliothèques seront bientôt numérisés par Google et disponibles en ligne dont des ouvrages du célèbre physicien et astronome Gallilé pour le plus grand bonheur des lecteurs dans le monde pour lesquels ces oeuvres étaient inaccessibles auparavant.
À lire aussi dans Chronicle of Higher Education, l'article 29 janvier 2010, intitulé « Google Book Search Settlement 2.0: the Latest Scorecard » de Jennifer Howard et bien d'autres billets sur cette entente entre Google et les bibliothèques universitaires dont celui de Guy Laflèche, professeur titulaire au département des études françaises à propos de la lettre d'opinion la présidente de la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec dans Corpo Clip et le Devoir en mars 2009 Un procès à suivre
Poursuite de Savoir-faire Linux contre la RRQ pour un contrat sans appel d'offres
Une occasion manquée de 750000$: « La RRQ n'avait jamais l'intention de voir ailleurs ni présenté aucune étude sérieuse démontrant que Microsoft était le seul fournisseur qualifié pour répondre à ce contrat » .Cyrille Béraud résumait ainsi les arguments de la Régie pour ne pas procéder à un appel d'offres : «On a des produits Microsoft, on aime Microsoft et on continue avec Microsoft...»
Un autre procès dont les implications vont sûrement avoir des impacts sur l'industrie des logiciels libres au Québec se tient cette semaine à Montréal. La Cour Supérieure du Québec ayant accepté d'entendre la cause de Savoir-faire Linux, une entreprises de logiciels libre conte la Régie des Rentes du Québec, le procès se poursuit vraisemblament jusqu'à la fin de la semaine, vendredi le 12 mars.
Voir aussi: « Le gouvernement du Québec, Microsoft et les logiciels libres »
Le juge Chin qui devra donner son avis dans le courant du mois sur l'entente conclue entre Google et les bibliothèques et déterminer si celle-ci est «raisonnable, juste et équitable» aura à fort à faire. Quelque soit l'issue qui sera prise en regard du programme de recherche des livres par Google, il y aura matière à appel à moins que la Cour Suprême accepte de se pencher sur la question et trancher ce noeud gordien. Ce qui, selon l'avis de plusieurs experts dans le domaine des droits d'auteur, est tout à fait improbable.
Sous le titre «March Madness and the Google Books Dispute», le
diagramme présenté sur les options possibles dans le différend entre l'American Library Association, l'Association of Research Libraries et l'Association of College and Research Libraries regroupées sous le nom de Library Copyright Alliance et Google démontre, arborescence à l'appui, qu'aucune solution ne sera facile. Les répercussions se feront ressentir comme des ondes de choc dans toutes les sphères de la création, de la diffusion et de la distribution des oeuvres littéraires et artistiques. Jonathan Band et Tricia Donavan de l'Association of Research Libraries ne le cachent pas, d'après le diagramme, quelque soit l'issue du procès, les rebondissements semblent indiquer que rien ne sera tranché. La variété des scénarios explorés suite à l'une ou l'autre décision du juge est à l'image de la complexité du problème. Rien à voir avec les conclusions hâtives, démagogiques et simplistes de certaines personnes. Faites-le détour, ça vaut la peine.`
Les auteurs comparent d'ailleurs cet arborescence à celui des matchs de basketball entre les collèges du National Collegiate Athletic Association qui a lieu au mois de marsoù une seule décision touchant le choix d'un joueur peut avoir des répercusions sur toute la ligue et cela pour de longues années à venir. Les impacts de ce jugement seront tout aussi imprévisibles car nul ne peut présumer des effets à venir sur la chaîne de création, de diffusion, de distribution des ressources documentaires. D'autre part, ajoutent les auteurs du diagramme, aucune solution ne peut être envisagée définitivement car le Congrès peut aussi interférer en tout temps et brouiller les cartes en légiférant sur la juridiction qui touche l'un ou l'autre aspect du problème. Ce qui aura pour effet de compliquer davantage les choses et de rendre certaines hypothèses caduques. D'ailleurs, l'alliance ne prévoit pas de décison avant peut-être une ou deux années. En attendant Google qui ne dort jamais au gaz continue son petit bonhomme de chemin. Une entente entre Google et les bibliothèques nationales de Rome et Florence est en cours. Jusqu'à un million de vieux ouvrages libérés de droits d'auteur, conservés dans ces deux bibliothèques seront bientôt numérisés par Google et disponibles en ligne dont des ouvrages du célèbre physicien et astronome Gallilé pour le plus grand bonheur des lecteurs dans le monde pour lesquels ces oeuvres étaient inaccessibles auparavant.
À lire aussi dans Chronicle of Higher Education, l'article 29 janvier 2010, intitulé « Google Book Search Settlement 2.0: the Latest Scorecard » de Jennifer Howard et bien d'autres billets sur cette entente entre Google et les bibliothèques universitaires dont celui de Guy Laflèche, professeur titulaire au département des études françaises à propos de la lettre d'opinion la présidente de la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec dans Corpo Clip et le Devoir en mars 2009 Un procès à suivre
Poursuite de Savoir-faire Linux contre la RRQ pour un contrat sans appel d'offres
Une occasion manquée de 750000$: « La RRQ n'avait jamais l'intention de voir ailleurs ni présenté aucune étude sérieuse démontrant que Microsoft était le seul fournisseur qualifié pour répondre à ce contrat » .Cyrille Béraud résumait ainsi les arguments de la Régie pour ne pas procéder à un appel d'offres : «On a des produits Microsoft, on aime Microsoft et on continue avec Microsoft...»
Un autre procès dont les implications vont sûrement avoir des impacts sur l'industrie des logiciels libres au Québec se tient cette semaine à Montréal. La Cour Supérieure du Québec ayant accepté d'entendre la cause de Savoir-faire Linux, une entreprises de logiciels libre conte la Régie des Rentes du Québec, le procès se poursuit vraisemblament jusqu'à la fin de la semaine, vendredi le 12 mars.
Voir aussi: « Le gouvernement du Québec, Microsoft et les logiciels libres »
mercredi 3 mars 2010
La Cour Suprême des États-Unis renverse une décision de la Cour d'appel de New York en faveur des pigistes
En mars 2009, la Cour suprême des E-U a accepté d'entendre l'appel porté par les propriétaires de bases de données en ligne et les éditeurs de journaux qui contestaient la plainte portée par les pigistes sur l'utilisation non autorisée du publications.
Hier, le 2 mars 2010, dans une décision unanime, la Cour Suprême des E-U invalide l'entente conclue en 2005 entre les fournisseur de bases de données, Elsevier's et LexisNexis ainsi que plusieurs grands propriétaires de journaux et d'éditeurs et les pigistes..
Suite à cette entente survenue en 2009, entente invalidée hier par la Cour Suprême, les pigistes auraient reçu une compensation de 18 millions dans un jugement de la Cour d'appel de New York concernant leur plainte pour l'utilisation non autorisée de leurs publications dans les journaux pour lesquels ils ont travaillé comme pigistespar les propriétaires de bases de données. Ils réclamaient un versement de compensation pour les citations de leurs écrits qui ont été repris par les fournisseurs de bases de données .
D'après Brent Kendall (Dow Jones Newswires; 202-862-9222; brent.kendall@dowjones.com.)dans le jugement rédigé par l'un des juges de la Cour Suprême, le juge Clarence Thomas, la Cour Suprême ne commente pas le bien fondé de l'entente. La décision ne dit pas non plus si le juge de la cour d'appel avait raison de prendre cause pour la plainte des pigistes concernant l'utilisation non autorisée de leur publications.
La partie défenderesse comprend le consortium de presse News Corporation qui détient les publications écrites et en ligne WS, NWSA, NWS.AU, l'éditeur en ligne Dow Jones & Co., des diffuseurs de nouvelles et de journaux dont Thomson Reuters Corp. et (TRI), New York Times Co. (New York Times), les fournisseurs de bases de données en ligne Reed Elsevier's (RUK, REL.LN) et LexisNexis.
Une brèche dans les droits d'auteur ou une ouverture plus large à l'accès aux ressources informationnelles dans le nouvel environnement numérique? Les avis sont partagés. Ce qui est certain, c'est que ce jugement de la Cour Suprême des É-U , fera jurisprudence et définira encore un peu mieux à l'avenir les droits de citations des oeuvres publiées et encadrera mieux les droit d'auteur de même que les droits d'utilisation des ressources informationnelles, commanditées ou non, par les organismes de communication et d'information.
à lire aussi : Supreme Court to Revisit a Case on Breach of Copyright
Supreme Court reinstates a settlement between Freelancers ans Publishers
Hier, le 2 mars 2010, dans une décision unanime, la Cour Suprême des E-U invalide l'entente conclue en 2005 entre les fournisseur de bases de données, Elsevier's et LexisNexis ainsi que plusieurs grands propriétaires de journaux et d'éditeurs et les pigistes..
Suite à cette entente survenue en 2009, entente invalidée hier par la Cour Suprême, les pigistes auraient reçu une compensation de 18 millions dans un jugement de la Cour d'appel de New York concernant leur plainte pour l'utilisation non autorisée de leurs publications dans les journaux pour lesquels ils ont travaillé comme pigistespar les propriétaires de bases de données. Ils réclamaient un versement de compensation pour les citations de leurs écrits qui ont été repris par les fournisseurs de bases de données .
D'après Brent Kendall (Dow Jones Newswires; 202-862-9222; brent.kendall@dowjones.com.)dans le jugement rédigé par l'un des juges de la Cour Suprême, le juge Clarence Thomas, la Cour Suprême ne commente pas le bien fondé de l'entente. La décision ne dit pas non plus si le juge de la cour d'appel avait raison de prendre cause pour la plainte des pigistes concernant l'utilisation non autorisée de leur publications.
La partie défenderesse comprend le consortium de presse News Corporation qui détient les publications écrites et en ligne WS, NWSA, NWS.AU, l'éditeur en ligne Dow Jones & Co., des diffuseurs de nouvelles et de journaux dont Thomson Reuters Corp. et (TRI), New York Times Co. (New York Times), les fournisseurs de bases de données en ligne Reed Elsevier's (RUK, REL.LN) et LexisNexis.
Une brèche dans les droits d'auteur ou une ouverture plus large à l'accès aux ressources informationnelles dans le nouvel environnement numérique? Les avis sont partagés. Ce qui est certain, c'est que ce jugement de la Cour Suprême des É-U , fera jurisprudence et définira encore un peu mieux à l'avenir les droits de citations des oeuvres publiées et encadrera mieux les droit d'auteur de même que les droits d'utilisation des ressources informationnelles, commanditées ou non, par les organismes de communication et d'information.
à lire aussi : Supreme Court to Revisit a Case on Breach of Copyright
Supreme Court reinstates a settlement between Freelancers ans Publishers
vendredi 11 décembre 2009
Facebook: aux internautes de prendre leurs précautions
Pour permettre à ses utilisateurs de gérer les informations qu'ils publient , Facebook a mis un nouveau dispositif a raffiné le moyen mis en place pour protéger le niveau de confidentialité de leurs publications.
Dorénavvant les quelque 350 millions d'utilisateurs de ce réseau de socilaisation pourront redéfinir eux-mêmes leurs paramètres de sécurité en détermiant spécifiquement le type de contenu (images, vidéos...) qu'ils veulent protéger.
«L'idée est de «permettre aux utilisateurs de mieux contrôler avec qui ils partagent» ces informations, a indiqué à l'AFP le vice-président de Facebook chargé de la communication, Elliot Schrage qui ajoute « en triant les informations partagées en fonction de leurs contacts, l'utilisateur sera plus à même de protéger ses informations personnelles et éviter ainsi que des détails sur sa vie privée soient connus par des milliers d'autres internautes.»
Doit-on demander aussi Facebook de tirer les volets de votre chambre à coucher?
N'empêche que ces nouveuax dispositifs ne font pas encore le bonheur de tous. Certains utilsateurs trouvent que Facebook se «déresponsabilise» en laissant les utilisateurs paramètrer eux-même leuts informations qu'ils publient !!. Or, soulignait le quotidien The Washington Post jeudi, «le problème est que la plupart des gens ne prennent pas le temps de configurer ce genre de paramètres.»
Je fais suivre ici deux commentaires particulièrement éclairants sur le problème qui fait suite à l'article intitulé La nouvelle politique de confidentialité de Facebook crée la polémique publié par RelaxNews du 10 decembre repris dans Internaure- Cyberpresse du 10 decembre 2009
Sous le titre La nouvelle politique de confidentialité de facebook crée la polémique, l'article parle des nouveux moyens mis en oeuvre par Facebook pour aider lses utilisateurs à protéger leurs informations. En voici une qui m'apparait le mieux résumer le problème ou l'abscence de r problème:
« Je ne vois honnêtement pas où est la polémique. J'ai pris 5 min pour ajuster les paramètres, et voila... il est ou au juste le problème ? de sgtpepper,
11 décembre 2009 à 09h30 ».
Dorénavvant les quelque 350 millions d'utilisateurs de ce réseau de socilaisation pourront redéfinir eux-mêmes leurs paramètres de sécurité en détermiant spécifiquement le type de contenu (images, vidéos...) qu'ils veulent protéger.
«L'idée est de «permettre aux utilisateurs de mieux contrôler avec qui ils partagent» ces informations, a indiqué à l'AFP le vice-président de Facebook chargé de la communication, Elliot Schrage qui ajoute « en triant les informations partagées en fonction de leurs contacts, l'utilisateur sera plus à même de protéger ses informations personnelles et éviter ainsi que des détails sur sa vie privée soient connus par des milliers d'autres internautes.»
Doit-on demander aussi Facebook de tirer les volets de votre chambre à coucher?
N'empêche que ces nouveuax dispositifs ne font pas encore le bonheur de tous. Certains utilsateurs trouvent que Facebook se «déresponsabilise» en laissant les utilisateurs paramètrer eux-même leuts informations qu'ils publient !!. Or, soulignait le quotidien The Washington Post jeudi, «le problème est que la plupart des gens ne prennent pas le temps de configurer ce genre de paramètres.»
Je fais suivre ici deux commentaires particulièrement éclairants sur le problème qui fait suite à l'article intitulé La nouvelle politique de confidentialité de Facebook crée la polémique publié par RelaxNews du 10 decembre repris dans Internaure- Cyberpresse du 10 decembre 2009
Sous le titre La nouvelle politique de confidentialité de facebook crée la polémique, l'article parle des nouveux moyens mis en oeuvre par Facebook pour aider lses utilisateurs à protéger leurs informations. En voici une qui m'apparait le mieux résumer le problème ou l'abscence de r problème:
« Je ne vois honnêtement pas où est la polémique. J'ai pris 5 min pour ajuster les paramètres, et voila... il est ou au juste le problème ? de sgtpepper,
11 décembre 2009 à 09h30 ».
Libellés :
Facebook- Politique de confidentialité
jeudi 3 décembre 2009
Murdoch et Google
Les jérémiades du magnat des médias australien Rupert Murdoch ont réussi à attendrir le coeur d'acier de Google. Avec la baisse des revenus publicitaires et le libre accès menace la «survie» du journalisme, les journaux en arrachent. Google va dorénavant donner plus de contrôle aux médias qui font l'objet de ses sources de référence. «Nous avons décidé de permettre aux éditeurs de limiter le nombre d'accès gratuits (...) à cinq accès par internaute et par jour», a expliqué un responsable de Google à Zurich, John Mueller, sur un blogue officiel du groupe internet, cité par Agence Presse, 2 décembre 2009
Tout en voulant « aider les médias à faire en sorte que leurs contenus soient accessibles à un large groupe de lecteurs» grâce aux moteurs de recherche, M. Mueller sur le blogue «Google Webmaster Central» reconnait que l'entreprise est conscient «du fait que créer du contenu de qualité n'est pas facile et souvent cher».
Cette politique s'applique automatiquement aux articles référencés dans son moteur de recherche généraliste, et chaque éditeur aura le choix d'en bénéficier ou de s'y soustraire pour ses articles référencés sur Google News.
«Nous sommes ravis d'aider les médias à faire en sorte que leurs contenus soient accessibles à un large groupe de lecteurs» grâce aux moteurs de recherche écrit John Mueller sur le blogue «Google Webmaster Central» qui reconnait aussi que « créer du contenu de qualité n'est pas facile et souvent cher».
Les médias référencés dans les pages «Google News» et par le moteur de recherche généraliste, sont concernés par cette mesure. Google assure tout de même l'accès gratuit au titre et aux premiers paragraphes de tous les articles qu'il référence, en précisant si leur consultation intégrale est payante ou non, en promettant de travailler à trouver des solutions pour concilier les intérêts des éditeurs et les tenants de la gratuité.
UNESCO et Google : entente de partenariat conclue
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a annoncé que dorénavant les internautes pourront visiter en ligne 19 des 890 sites naturels ou architecturaux du Patrimoine mondial. Le Palais de Versailles en France, le centre historique de Prague en République tchèque ou la vieille ville de Cáceres en Espagne sont les premiers sites qui pourront être visités gratuitement par les internautes qui pourront avoir accès dans le futur aux cartes, aux textes et aux images et vidéos relatifs à la liste des réserves de biosphère, à celle du patrimoine documentaire inscrit sur le registre Mémoire du Monde, ou des langues en péril. Les sites difficiles d'accès seront photographiés et mis en ligne
Google et les universités
Autre pays, autres moeurs. Les universités américaines travaillent ensemble avec Google pour créer des outils de recherche plus performant pour passer à travers les textes intégraux des livres nyumérisés par le serveur
Cet article paru dans un des derniers numéros du Chronique of Higher Education (November 18, 2009) méritent qu'on s'y attarde. Dans la rubrique Wired Campusous le titre «Universities Add Their Own Search of Google Books», Jeff Young mentionne que les bibliothèques universitaires qui ont travaillé avec le géant pour la numérisation des documents ont développé des outils de recherche permettant d'ajouter d,'autres caractéristiques et daméliorer l'indexation des titres numérisés par Google.
Selon John P. Wilkin, bibliothécaire de l'université de Michigan à Ann Arborqui dirige le groupe HathiTrust Digital Library. « The tool has a few features that Google lacks. The killer app: HathiTrust's search lists every page that contains a user's search term, while Google's might return a partial list» qui ajoute: «That's a small amenity, but I think you'll you'll see us continue to devote energy to that sort of tool»
L'article est intéressant et les commentaires que je vous invite à lire tout autant
En voici deux tirés parmi d'autres qui reflètent deux positions différentes:
«_fevens - November 19, 2009 at 06:08 am
My work "Fevens, a family history" was digitized by the University of Wisconsin in partnership with Google without my permission or consent. As the university is a member of the Hathi Trust a digital copy was deposited with them. Since I consider the digitization of my book by Google & Company (i.e. The University of Wisconsin) an illegal act under U.S. and international law I insisted that the Hathi Trust destroy all of the products they received from the university as a product of the digitization of my book. The digitization of books holds the enormous promise of bringing more works to more people,however, Google & Company's appropriation of in-copyright works is wrong, and I believe illegal. It is unfortunate that the Hathi Trust holds in their library these illicit volumes.
Douglas Fevens
Halifax, Nova Scotia
The University of Wisconsin, Google, & Me
3. mbelvadi - November 19, 2009 at 07:01 am
Mr. Fevens, you seem unaware that American copyright law has an exception to the requirement of obtaining permission, called "Fair Use". Many people consider Google's scanning of copyrighted materials for search purposes to fall within that exception, and hence is perfectly legal. Many copyright holders who don't like the Google Books project wish that Fair Use didn't exist, but it does, and it is a much stronger exception than "Fair Dealing" is in Canada.»
Tout en voulant « aider les médias à faire en sorte que leurs contenus soient accessibles à un large groupe de lecteurs» grâce aux moteurs de recherche, M. Mueller sur le blogue «Google Webmaster Central» reconnait que l'entreprise est conscient «du fait que créer du contenu de qualité n'est pas facile et souvent cher».
Cette politique s'applique automatiquement aux articles référencés dans son moteur de recherche généraliste, et chaque éditeur aura le choix d'en bénéficier ou de s'y soustraire pour ses articles référencés sur Google News.
«Nous sommes ravis d'aider les médias à faire en sorte que leurs contenus soient accessibles à un large groupe de lecteurs» grâce aux moteurs de recherche écrit John Mueller sur le blogue «Google Webmaster Central» qui reconnait aussi que « créer du contenu de qualité n'est pas facile et souvent cher».
Les médias référencés dans les pages «Google News» et par le moteur de recherche généraliste, sont concernés par cette mesure. Google assure tout de même l'accès gratuit au titre et aux premiers paragraphes de tous les articles qu'il référence, en précisant si leur consultation intégrale est payante ou non, en promettant de travailler à trouver des solutions pour concilier les intérêts des éditeurs et les tenants de la gratuité.
UNESCO et Google : entente de partenariat conclue
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a annoncé que dorénavant les internautes pourront visiter en ligne 19 des 890 sites naturels ou architecturaux du Patrimoine mondial. Le Palais de Versailles en France, le centre historique de Prague en République tchèque ou la vieille ville de Cáceres en Espagne sont les premiers sites qui pourront être visités gratuitement par les internautes qui pourront avoir accès dans le futur aux cartes, aux textes et aux images et vidéos relatifs à la liste des réserves de biosphère, à celle du patrimoine documentaire inscrit sur le registre Mémoire du Monde, ou des langues en péril. Les sites difficiles d'accès seront photographiés et mis en ligne
Google et les universités
Autre pays, autres moeurs. Les universités américaines travaillent ensemble avec Google pour créer des outils de recherche plus performant pour passer à travers les textes intégraux des livres nyumérisés par le serveur
Cet article paru dans un des derniers numéros du Chronique of Higher Education (November 18, 2009) méritent qu'on s'y attarde. Dans la rubrique Wired Campusous le titre «Universities Add Their Own Search of Google Books», Jeff Young mentionne que les bibliothèques universitaires qui ont travaillé avec le géant pour la numérisation des documents ont développé des outils de recherche permettant d'ajouter d,'autres caractéristiques et daméliorer l'indexation des titres numérisés par Google.
Selon John P. Wilkin, bibliothécaire de l'université de Michigan à Ann Arborqui dirige le groupe HathiTrust Digital Library. « The tool has a few features that Google lacks. The killer app: HathiTrust's search lists every page that contains a user's search term, while Google's might return a partial list» qui ajoute: «That's a small amenity, but I think you'll you'll see us continue to devote energy to that sort of tool»
L'article est intéressant et les commentaires que je vous invite à lire tout autant
En voici deux tirés parmi d'autres qui reflètent deux positions différentes:
«_fevens - November 19, 2009 at 06:08 am
My work "Fevens, a family history" was digitized by the University of Wisconsin in partnership with Google without my permission or consent. As the university is a member of the Hathi Trust a digital copy was deposited with them. Since I consider the digitization of my book by Google & Company (i.e. The University of Wisconsin) an illegal act under U.S. and international law I insisted that the Hathi Trust destroy all of the products they received from the university as a product of the digitization of my book. The digitization of books holds the enormous promise of bringing more works to more people,however, Google & Company's appropriation of in-copyright works is wrong, and I believe illegal. It is unfortunate that the Hathi Trust holds in their library these illicit volumes.
Douglas Fevens
Halifax, Nova Scotia
The University of Wisconsin, Google, & Me
3. mbelvadi - November 19, 2009 at 07:01 am
Mr. Fevens, you seem unaware that American copyright law has an exception to the requirement of obtaining permission, called "Fair Use". Many people consider Google's scanning of copyrighted materials for search purposes to fall within that exception, and hence is perfectly legal. Many copyright holders who don't like the Google Books project wish that Fair Use didn't exist, but it does, and it is a much stronger exception than "Fair Dealing" is in Canada.»
mercredi 2 décembre 2009
Des nouvelles de VICE/VERSA
Un peu plus d'un an après avoir tenu, avec succès, ses premières Assises à Montréal, en Août 2008 où ont participé plus deux cents bibliothécaires et documentalistes de plus d'une dizaine de pays dont les États-Unis, l'Association internationale francophone des bibliothécaires et documentalistes (l'AIFBD)a passé aux actes et développe ses activités.
Lors du deuxième congrès annuel qui s'est tenu cette fois en Italie, à Milan, le 15 août dernier, outre les membres fondateurs dont Réjean Savard, professuer titulaire à l'École des sciences de l'information de l'Université de Montréal, Pascal Sanz de la Bibliothèque nationale de France, de Jacques Hellemans de l'Université libre de Bruxelles auxquels se sont ajoutés des professionnels de la Tunisie, de la Suisse et du Gabon. L'AIFBD poursuit ses objectifs de soutien et de réseautage énoncés lors du premier congrès en 2008 pour développer des partenariats entre les bibliothèques des pays francophones notamment avec les pays francophones du Sud. Dans un premier temps, des bourses ont été octroyées aux professionnels des pays du Sud pour leur permettre d'assister au Congrès de l'Ifla qui s'est tenu cette année à Milan. D'autre part l'Association s'est engagée aussi à donner suite au programme VICE/VERSA lancé par les bibliothécaires Catherine Bernier, Catherine Fournier de l'Université de Montréal et Pascale Grenier de la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) par des actions concrètes afin de promouvoir les échanges de professionnels entre les pays francophones et d'encourager la construction de canaux d'échange et de partage avec les pays lointains du Sud.
L’AIFBD a procédé récemment au lancement des Actes du premier congrès de Montréal à l’occasion de son assemblée générale tenue à Milan en marge du congrès de l’IFLA. Une version PDF est disponible gratuitement pour les membres en règle (ACTESAIFBD.pdf) et quelques copies papier sont encore disponibles au prix de 30 euros ou de 40$ canadiens, plus les frais de port. Les bons de commande sont disponibles sur le site AIFBD.
À lire: Actes du premier congrès de l'AIFBD, août 2008 .
Lors du deuxième congrès annuel qui s'est tenu cette fois en Italie, à Milan, le 15 août dernier, outre les membres fondateurs dont Réjean Savard, professuer titulaire à l'École des sciences de l'information de l'Université de Montréal, Pascal Sanz de la Bibliothèque nationale de France, de Jacques Hellemans de l'Université libre de Bruxelles auxquels se sont ajoutés des professionnels de la Tunisie, de la Suisse et du Gabon. L'AIFBD poursuit ses objectifs de soutien et de réseautage énoncés lors du premier congrès en 2008 pour développer des partenariats entre les bibliothèques des pays francophones notamment avec les pays francophones du Sud. Dans un premier temps, des bourses ont été octroyées aux professionnels des pays du Sud pour leur permettre d'assister au Congrès de l'Ifla qui s'est tenu cette année à Milan. D'autre part l'Association s'est engagée aussi à donner suite au programme VICE/VERSA lancé par les bibliothécaires Catherine Bernier, Catherine Fournier de l'Université de Montréal et Pascale Grenier de la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) par des actions concrètes afin de promouvoir les échanges de professionnels entre les pays francophones et d'encourager la construction de canaux d'échange et de partage avec les pays lointains du Sud.
L’AIFBD a procédé récemment au lancement des Actes du premier congrès de Montréal à l’occasion de son assemblée générale tenue à Milan en marge du congrès de l’IFLA. Une version PDF est disponible gratuitement pour les membres en règle (ACTESAIFBD.pdf) et quelques copies papier sont encore disponibles au prix de 30 euros ou de 40$ canadiens, plus les frais de port. Les bons de commande sont disponibles sur le site AIFBD.
À lire: Actes du premier congrès de l'AIFBD, août 2008 .
lundi 26 octobre 2009
Militer pour le logiciel libre
Au Québec, on est encore au stade du militantisme quand il s'agit de l'utilisation du logiciel libre, Pierre Asselin dans Le Soleil du 26 octobre 2009 fait le constat suivant: les villes de Nanaimo, Toronto, Washington D.C., San Francisco et plus récemment Vancouver n'en sont plus à l'étape des intentions. ». Alors qu'ici, les citoyens sont encore à demander aux élus de «privilégier les logiciels libres et les standards ouverts lors des appels d'offres et du renouvellement des logiciels» les administrations de ces villes «ont adopté des open motion par lesquelles elles s'engagent à rendre leurs banques de données accessibles aux citoyens partout où c'est possible, à adopter des standards ouverts et à utiliser des logiciels libres de droit.»
Ce retard au Québec a des impacts sur la démocratie participative et le président de l'Association pour l'appropriation collective de l'informatique libre (FACIL), Cyrille Béraud « réclame ni plus ni moins un engagement similaire des candidats aux élections de Québec.» Ajoutant que le recours aux standards ouverts et l'accès des données au public permmettent une gestion plus transparente, il ajoute que: «dans un contexte de crise économique où la question de privilégier l'achat local revient sans cesse, nous voulons rappeler que l'utilisation du logiciel libre crée des emplois localement et renforce la compétitivité des entreprises québécoises»
Ce retard au Québec a des impacts sur la démocratie participative et le président de l'Association pour l'appropriation collective de l'informatique libre (FACIL), Cyrille Béraud « réclame ni plus ni moins un engagement similaire des candidats aux élections de Québec.» Ajoutant que le recours aux standards ouverts et l'accès des données au public permmettent une gestion plus transparente, il ajoute que: «dans un contexte de crise économique où la question de privilégier l'achat local revient sans cesse, nous voulons rappeler que l'utilisation du logiciel libre crée des emplois localement et renforce la compétitivité des entreprises québécoises»
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