"Dites-moi comment est votre portail et je vous dirai le style d'administration de votre organisation" ou:
« Les portails d'entreprise ne sont pas de simples sites WEB!»
Dans sa chronique, publiée en mai 2008 dans la revue Documentaliste, Sciences de l'information Dominique Cotte*, maître de conférences en SIC à l'Université Lille-3, écrit qu'il serait une grave erreur d'appréhender un portailde site Web à partir uniquement de son ergonomie, de son aspect graphique ou de ses usages. Car, il faut être très naif, ou «vouloir à tout prix croire aux contes de fée » pour penser que les portails d'entreprise sont neutres et les prendre pour de simples sites WEB. En fait, les portails des entreprises et des institutions, en l'occurrence les portails de bibliothèques aussi, sont le miroir de l'organisation et ont tous une dimension politique qui porte la signature de la logique managériale de chaque direction. Au delà des technologies employées qui peuvent être semblables ou différentes d'un site à l'autre, l'étude de l'agencement des rubriques et des phases en amont et de la disposition de celles-ci est révélatrice, selon Dominique Cotte, « des enjeux managériaux, sociaux, politiques, informationnelles qui sont à l'oeuvre de manière sous-jacente».
Les portails reflètent le type de gestion ou la logique managériale de l'organisation
Comme les modifications des structures d'une institution ou l'attribution des missions ou des fonctions qui sont confiées aux cadres, le site d'entreprise relève parfois (et ceci s'observe même dans les organisations apprenantes) d'une stratégie de communication mise en oeuvre par ce personnel qui plutôt que le personnel professionnel, le site de certaines bibliothèques, le portail porte une signature associée à une certaine logique de gestion. Cette logique est proposée par les administrateurs qui définissent les rôles de chacun par le biais de la présentation des ressources informationnelles. Or le problème de ces sites, c'est que l'information joue un rôle et ce rôle n'est pas souvent associé à la logique de la gestion de l'information. Une analyse de l'intérieur permet de constater que ce n'est pas toujours aux professionnels de l'information ou au webmestre que sont confiées les stratégies de diffusion et d'organisation de l'information. Le fait est souvent c'est au gestionnaire que revient l'exercice de définir l'architecture du portail et la taxonomie sur le portail pour repérer l'information, ce qui se reflète incidemment sur la structure hiérarchique de gestion en place. (À ce propos, petite parenthèse: en ce qui concerne le site de la BBSI, la responsabilité des rubriques le « Blogue de votre bibliothécaire » et les «Notes et comptes-rendus de lecture » sont assumées par votre bibliothécaire et ne sont pas commanditées par la direction).
Bref, l'analyse de l'architecture d'un portail est révélateur des choix de l'organisation. Et c'est pourquoi, souvent les professionnels en charge des rubriques ne sont pas ceux qui décident de l'agencement et de l'organisation des pages! Ce qui est hautement regrettable en raison du risque de voir « le versant informationnel [...] assimilié à la communication interne de l'organisation et les compétences en matière d'organisation de l'information non utilisées». Le fait que la stratégie de communication de l'information aux usagers soit confié à des cadres qui orientent la logique de gestion de l'information des instances décisionnelles risque de mettre l'organisation devant son propre miroir et par conséquent provoquer le syndrome de Narcisse. On peut se demander à bon escient si les difficultés que rencontrent les utilisateurs pour se retrouver dans l'organisation des pages sont vraiment accidentelles.
On le constate facilement. L'ergonomie de certains sites sont des univers fermés et «les enjeux managériaux, sociaux, politiques, informationnels [sont] à l'oeuvre de manière sous-jacente ». L'analyse de la recomposition des secteurs ou services, la présentation des organigrammes (dans les rubriques comme Qui fait quoi ou Comment nous rejoindre ) comporte pour tout oeil averti une dimension politique. Il est relativement facile de voir, en analysant les portails , même si les technologies employées sont peu différentes d'un site à l'autre, comment le versant informationnel est organisé pour comprendre l'attribution des mandats et des rôles en regard à l'organisation des tâches. En fait, la présentation des objets est assimilé aux enjeux de la politique de gestion de l'organisation et cela se reflète dans l'organisation des contenus.
Ce n'est pas surprenant d'ailleurs que ces organisations sont les plus lentes à prendre le virage du WEB 2.0. L'effet multiplicateur créé par les outils de la nouvelle génération de l'internet et le phénomène collaboratif qu'ils suscitent, risquent de remettre en question l'environnement mis en place. La structure flexible des wikis et le caractère instantané des blogues sont à l'étroit dans un environnement non participatif et peuvent être une menace à l'hégémomie managériale qui dicte l'organisation et le classement des rubriques. À ceux-ci, les cadres d'ailleurs préfèrent des bulletins ou des communiqués.
Dans ce contexte, on peut dire que le portail rêvé par Nancy Courtney dans Library 2.0 and Beyond comme d'autres bibliothécaires* peut attendre. Aux impatients qui aspirent à faire de leur site quelque chose comme Amazon.com avec des inferfaces simples, des recommandations d'orthographe, des renvois aux revues de lecture, des suggestions thématiques, des fils Rss pour mettre en réseau les ressources, des paniers de commande, des bouquets pour intéresser l'usager et élargir l'offre, je recommanderai de commencer à petite échelle, en intégrant et en proposant à leurs usagers tout simplement d'autres ressources qui apportent de la valeur ajoutée aux informations existantes.
Vous trouverez de bonnes idées pour ce faire dans les deux monographies mentionnées en bas de page
My Loan Duong, MLS McGill
* « Les organisations au miroir des portails » Chronique de Dominique Cotte dans Documentaliste, Sciences de l'information , n.2 , mai 2008, p.11
Library 2.0 and Beyond: Innovative Technologies and Tomorrow's User,ed. Nacy Courtney. Westport: Libraries Unlimited. 2007, 152 p.. ISBN 1591585376
Acadamic Librarianship by Design. A blended librarian's Guide to the tools and techniques. Steven J.Bell and John D. Shank. Chicago: American Libary association, 2007, 181 p.
Lire : La Référence, décembre 2007 : Les bibliothèques de l'UDEM
mardi 22 juillet 2008
L'Alliance nationale d'intervention judiciaire et de formation contre la cybercriminalité voit le jour à Montréal
Des industriels, des universitaires et des juristes regroupés dans l'Alliance nationale d'intervention judiciaire et de formation contre la cybercriminalité s'unissent pour lutter contre la hausse des délits informatiques. Selon Radio-Canada en date du 21 juillet 2008, «l'Alliance combinera les ressources de renseignements et l'expertise en recherche et développement pour concevoir ses méthodes de prévention»
Le directeur de l'institut d'ingénierie des systèmes d'information et professeur à l'université Concordia,Mourad Debbabi, indique que la cybercriminalité et les fraudes reliées au commerce électronique ont coûté aux É-U plus de 3,6 milliards de dollars l'année dernère.
Née du partenariat entre l'Université Concordia, Bell Canada, Rogers Communications, Microsoft Canada et le bureau de la concurrence du Canada, l'organisme tentera d'enrayer les crimes, en hausse constante comme comme le piratage, la pornographie juvénile, les crimes haineux et le télémarketing frauduleux. « L'organisme a besoin de la contribution de tous afin de réduire les menaces à la sécurité », soutient la vice-rectrice à la recherche et aux études supérieures de l'Université Concordia, Louise Dandurand.
Le directeur de l'institut d'ingénierie des systèmes d'information et professeur à l'université Concordia,Mourad Debbabi, indique que la cybercriminalité et les fraudes reliées au commerce électronique ont coûté aux É-U plus de 3,6 milliards de dollars l'année dernère.
Née du partenariat entre l'Université Concordia, Bell Canada, Rogers Communications, Microsoft Canada et le bureau de la concurrence du Canada, l'organisme tentera d'enrayer les crimes, en hausse constante comme comme le piratage, la pornographie juvénile, les crimes haineux et le télémarketing frauduleux. « L'organisme a besoin de la contribution de tous afin de réduire les menaces à la sécurité », soutient la vice-rectrice à la recherche et aux études supérieures de l'Université Concordia, Louise Dandurand.
Le Guide pratique du catalogueur en ligne : un outil hautement colloboratif de partage des connaissances
En Novembre 2006, la BNF a mis en ligne le Guide pratique du catalogueur pour établir le dialogue et la concertation entre les catalogueurs et les spécialistes de BNF avec leurs collègues éparpillés dans le monde. Grâce à cet outil collectif et interactif qui s'enrichit de l'apport et de la contribution de tous les spécialistes en charge du traitement des ressources documentaires de 56 pays et les bibliothécaires qui travaillent isolés dans certaines régions vont se sentir moins seuls au monde. Ils pourront consulter «les principes de catalogage et d'indexation appliqués par la Bibliothèque nationale de France dans le catalogue BN-OPALE PLUS et les produits issus de ce catalogue», voire dialoguer avec leurs collègues pour échanger et enrichir par le fait même le contenu. le guide est établi à partir des documents normatifs nationaux et internationaux ou sur les règles reconnues pour la rédaction des notices bibliographiques et des notices d’autorité quel que soit le type de document ou de support.
Constitué de fiches qui détaillent chacune un aspect particulier de catalogage, le guide présentent des exemples donnés en ISBD avec la traduction en format UNIMARC et INTERMARC. Les fiches sont accessibles via un sommaire détaillé ou par une recherche par mots clé.
À titre indicatif, les 10 fiches les plus visitées sont celles qui ont trait aux
usages nationaux (noms anglais), auxoOuvrages de référence cités dans les notices d'autorité, à la construction d’indices Dewey pour indexer les imprimés, aux usages nationaux (noms belges et néerlandais), auxpPrincipes généraux de l'indexation Dewey pour les imprimés, aux usages nationaux (noms portugais), aux abréviations dans la description bibliographique, aux abréviations des noms des États des États-Unis , aux noms de l’Antiquité grecque, aux usages nationaux : noms espagnols.
D'autre part, 10 fiches ont été récemment mises en ligne dont l'Introduction aux pratiques de romanisation, les monographies appartenant à une collection éditoriale( description et liens, l'indexation matière RAMEAU des documents iconographiques à la BnF, la collection éditoriale, section, sous-collection : définitions, les signes diacritiques utilisés en translittération (arménien), la lecture des chiffres romains, l'indexation matière RAMEAU des supports pédagogiques et compilations d'examens à la BnF, la translittération des chiffres grecs, la Notice d'autorité Dewey (rédaction à la BnF)et les usages nationaux : noms norvégiens.
Source : François Morey, chargé de la communication professionnelle, Bibliothèque nationale de France. Direction des services et des réseaux. Département de l'information bibliographique et numérique. Pôle communication et formation professionnelle. Communiqué
Constitué de fiches qui détaillent chacune un aspect particulier de catalogage, le guide présentent des exemples donnés en ISBD avec la traduction en format UNIMARC et INTERMARC. Les fiches sont accessibles via un sommaire détaillé ou par une recherche par mots clé.
À titre indicatif, les 10 fiches les plus visitées sont celles qui ont trait aux
usages nationaux (noms anglais), auxoOuvrages de référence cités dans les notices d'autorité, à la construction d’indices Dewey pour indexer les imprimés, aux usages nationaux (noms belges et néerlandais), auxpPrincipes généraux de l'indexation Dewey pour les imprimés, aux usages nationaux (noms portugais), aux abréviations dans la description bibliographique, aux abréviations des noms des États des États-Unis , aux noms de l’Antiquité grecque, aux usages nationaux : noms espagnols.
D'autre part, 10 fiches ont été récemment mises en ligne dont l'Introduction aux pratiques de romanisation, les monographies appartenant à une collection éditoriale( description et liens, l'indexation matière RAMEAU des documents iconographiques à la BnF, la collection éditoriale, section, sous-collection : définitions, les signes diacritiques utilisés en translittération (arménien), la lecture des chiffres romains, l'indexation matière RAMEAU des supports pédagogiques et compilations d'examens à la BnF, la translittération des chiffres grecs, la Notice d'autorité Dewey (rédaction à la BnF)et les usages nationaux : noms norvégiens.
Source : François Morey, chargé de la communication professionnelle, Bibliothèque nationale de France. Direction des services et des réseaux. Département de l'information bibliographique et numérique. Pôle communication et formation professionnelle. Communiqué
mardi 15 juillet 2008
Scribd: pour déposer vos archives sans limite d'espace EBSCO passe en mode WEB 2.0
Scribd, sorte de « dépôt en ligne » gratuit… mais sur lequel on peut mettre à peu près n’importe qui offre à ses utilisateurs un espace disque illimité marque, à mon avis un point d’avance sur d’autres outils du même genre. À l'instar des plateformes des outils collectifs du même genre Blogger, WordPress et Tumblr, Scribd est un outil collaboratif qui offre des espaces pour le dépôt et la publication des ressources informationnelles, il présente une fonctionnalité supplémentaire, celle de permettre à tout individu de publier, distribuer, partager et découvrir des écrits, des documents, des articles, des essais, des bulletins, des albums de photos, des travaux, des rapports, des partitions de musique formatés selon les modèles professionnels sans avoir à recourir à des logiciels difficiles d'exploitation ou dispendieux et ce sans restriction d'espace de dépôt.
En effet, contrairement à d'autres serveurs de blogs, Scribb garde vos écrits pour une durée illimité même si pendant des années, l'utilisateur n'a pas alimenté son dépôt ou ajouté des documents. le roman commencé il y a dix ans est sauvegardé dans le dépôt et l'utilisateur peut toujours le récupérer pour l'enrichir. Bref, c'est un excellent outil, eficace, puissant et sécutaire aussi pour ceux qui ont à rédiger des thèses et des mémoires ou le genre de travail qui occupent plusieurs années de vie et qui peuvent de cette façon recevoir les feed-backs de leurs professeurs.
En effet, contrairement à d'autres serveurs de blogs, Scribb garde vos écrits pour une durée illimité même si pendant des années, l'utilisateur n'a pas alimenté son dépôt ou ajouté des documents. le roman commencé il y a dix ans est sauvegardé dans le dépôt et l'utilisateur peut toujours le récupérer pour l'enrichir. Bref, c'est un excellent outil, eficace, puissant et sécutaire aussi pour ceux qui ont à rédiger des thèses et des mémoires ou le genre de travail qui occupent plusieurs années de vie et qui peuvent de cette façon recevoir les feed-backs de leurs professeurs.
Libellés :
Scribb - Outil collaboratif - Blogs -
jeudi 10 juillet 2008
Brèches dans la sécurité des ordinateurs et failles dans les logiciels libres
Une «importante brèche colmatée». Un article publié le 9 juillet 2008 sur le site de Radio-Canada mentionne que pour une rare fois Microsoft, Sun Microsystems et Cisco ont uni leurs efforts pour corriger au plus vite un problème informatique. Il faut dire que cette fois, le problème est grave puisqu'il menace la sécurité et l’intégrité du réseau Internet à l’échelle mondiale. La faille se situe au niveau du système Domain Name System (DNS) qui convertit les noms des sites en des séquences de chiffres qui constitue l’adresse IP des ordinateurs. Elle permettrait aux pirates de s’infiltrer dans le réseau internet pour y faire ce qu’on désigne sous le mot d’«hameçonnage». Les fausses adresses dirigent les utilisateurs vers des faux sites bancaires par exemple où, à l'insu des internautes, les pirates pourront lire les courriels confidentiels ou voler les renseignements et les informations personnels. « Aucune opération de sécurité n'a jamais été réalisée à cette échelle » ajoute Dan Kaminsky, un spécialiste en sécurité de la firme IO Active, qui a découvert la faille par hasard. Les géants mondiaux de l'informatique offrent depuis mardi le 8 juillet sur leur site respectif un logiciel de correction gratuit pour corriger cette faille et certaines entreprises de logiciels antivirus l'ont aussi ajouté dans leur mise à jour de sécurité régulière. Dan Kaminsky recommade aux internautes de tester la vulnérabilité de leurs postes en utilisant le logiciel gratuit sur site internet Doxpora
Les logiciels libres : attention aux failles!
Les utilisateurs de logiciels et des systèmes d'exploitation libres sont inquiets et pour cause. La découverte d’une faille de sécurité majeure dans plusieurs logiciels ou des couches logicielles gratuits qui serait présente depuis déjà deux ans affecte 4 systèmes d'exploitation ag gratuits et au moins 25 logiciels libres sans parler des ordinateurs qui les abritent. Deux lignes de codes erronées qui se situent au niveau de la génération des clés pour le cryptage et le décryptage en seraient responsables. Ces fonctions sont très utilisées par le protocole SSH, le serveur Web Apache ou encore le logiciels de messagerie et le protocole VPN.
Découverte en mai dernier, cette faille qui existe depuis 2 ans maintenant est due à la suppression d’une portion de code utilisée par le package OpenSSl de Debian afin de stopper l’apparition d’alertes dans les outils de validation de la sécurité du code. Mais « au lieu d’utiliser les données aléatoires pour générer des valeurs de clés, la bibliothèque OpenSSL utilise l’identifiant en cours». Comme dans le système d’exploitation libre Linux, la valeur maximale par défaut pour identifier un processeur est de 32 768, ce problème cause une vulnérabilité au niveau de la création des nombres aléatoires.
On recommande que les certificats émis à partir de systèmes Debian soient recréés et renvoyés à l’autorité de certification pour une nouvelle validation. les administrateurs de systèmes devront procéder à un audit des clés utilisés sur le serveur par le protocole SHH et interdire l’utilisation des clés vulnérables qui risquent de compromettre la sécurité des système Linux.
Cherchez à qui le crime profite: erreur ou sabotage?
On ignore toujours combien d’ordinateurs ont été touchés par le problème et plusieurs analystes se demandent si la faille est bien due à une erreur ou à la volonté «d’introduire des portes cachées» dans les systèmes d’exploitation libres. D’autant plus que le très contesté Windows Vista de Microsoft est épargné du problème…
Source : Julien Jay, le lundi 26 mai 2008 , NetEco
Les logiciels libres : attention aux failles!
Les utilisateurs de logiciels et des systèmes d'exploitation libres sont inquiets et pour cause. La découverte d’une faille de sécurité majeure dans plusieurs logiciels ou des couches logicielles gratuits qui serait présente depuis déjà deux ans affecte 4 systèmes d'exploitation ag gratuits et au moins 25 logiciels libres sans parler des ordinateurs qui les abritent. Deux lignes de codes erronées qui se situent au niveau de la génération des clés pour le cryptage et le décryptage en seraient responsables. Ces fonctions sont très utilisées par le protocole SSH, le serveur Web Apache ou encore le logiciels de messagerie et le protocole VPN.
Découverte en mai dernier, cette faille qui existe depuis 2 ans maintenant est due à la suppression d’une portion de code utilisée par le package OpenSSl de Debian afin de stopper l’apparition d’alertes dans les outils de validation de la sécurité du code. Mais « au lieu d’utiliser les données aléatoires pour générer des valeurs de clés, la bibliothèque OpenSSL utilise l’identifiant en cours». Comme dans le système d’exploitation libre Linux, la valeur maximale par défaut pour identifier un processeur est de 32 768, ce problème cause une vulnérabilité au niveau de la création des nombres aléatoires.
On recommande que les certificats émis à partir de systèmes Debian soient recréés et renvoyés à l’autorité de certification pour une nouvelle validation. les administrateurs de systèmes devront procéder à un audit des clés utilisés sur le serveur par le protocole SHH et interdire l’utilisation des clés vulnérables qui risquent de compromettre la sécurité des système Linux.
Cherchez à qui le crime profite: erreur ou sabotage?
On ignore toujours combien d’ordinateurs ont été touchés par le problème et plusieurs analystes se demandent si la faille est bien due à une erreur ou à la volonté «d’introduire des portes cachées» dans les systèmes d’exploitation libres. D’autant plus que le très contesté Windows Vista de Microsoft est épargné du problème…
Source : Julien Jay, le lundi 26 mai 2008 , NetEco
vendredi 6 juin 2008
Bibibliothèques dans l'écosystème des réseaux sociaux
Disons les choses comme elles sont: dans l'écosystème du numérique, les technologies du WEB 2.0 sont désormais les concurrents directs des bibliothèques traditionnelles. Au tournant de ce millénaire, des «univers parallèles d'informations» (parallel information universe) se sont créés. Les plates-formes des réseaux sociaux ou à voacation professionnelle ont pour effet de générer des véritables mines d'informations, voire des véritables réservoirs de données de toute nature et de répertoires de communautés d'intérêt qui en font de moteurs de recherche très efficaces et de plus en plus incontournable.
Comment dans ce contexte, les bibliothèques en tant qu'institutions, sources et génératrices d'informations doivent vivre dans ce nouvel environnement, avec des technologies qui les doublent, qui les prennent souvent de vitesse, qui les court-circuitent et qui finalement représentent une menace à leur survie? Face à ces géants que sont les moteurs de recherche comme Google * (605.576.000 visteurs), Amazon*(139.193.000 visiteurs), Wikipedia* (240.754.000), Amazon *(155.193.000), Facebook *(100.319.000), la plateforme d'un catalogue local ou institutionnel ne pèse pas lourd. Et si pour les uns, l'avenir semble sans nuages, dans le monde de l'édition, des bibliothèques et de la culture, la numérisation pose des défis énormes car pour les acteurs du monde du livre le phénomène de la numérisation représente non seulement une menace sur les revenus des écrivains mais aussi de graves problèmes juridiques en termes de droits d'accès à l'information. Pour les bibliothèques, le défi vient des utilisateurs eux-mêmes avec les réseaux de communautés d'intérêts comme Facebook, par exemple, qui font intoduisent de nouvelles règles et de nouveaux enjeux dans le domaine de la transmission du savoir et de l'information. Dans le nouvel écosystème, où des univers parallèles d'informations» dament le pion aux bibliothèques, qui sera le perdant? Library Journal dans sa livraison du 1er mai 2008, v.133, n.8, sous la plume de Mike Eisenberg, examine et décrit les forces, les faiblesses, les opportunités et les dangers de quelques plateformes parmi les plus populaires et offrent des pistes de solution pour les bibliothèques qui ont tout intérêt à profiter de ces outils interactifs pour améliorer leur services.
Second Life : Les avatars, clones des personnages vivants dans le monde réel sont les personnages de ce monde virtuel qui agissent, travaillent, et performent dans des espaces copiés, inventés sur les modèles existants de la «vraie vie». Surtout utilisés dans le domaine du divertissement mais potentiellement très efficace dans les bibliothèques, les avatars remplacent avantageusement et à moindre frais les personnels, pas de grève, pas de congé pour aider les usagers à se retrouver dans les dédales des sites des bibliothèques et des bases de données. Les bibliothécaires pourront en faire usage comme des guides virtuels pour faire visiter leurs établissements et faire connaitre leurs ressources et leurs activités, pour répondre aux informations de première ligne et pour promouvoir des idées ou de nouvelles expériences. Second Life sera bientôt offert en libre accès selon les créateurs, Linden Labs.
My Space et Facebook: Avec 100 millions de membres pour My Space et 19 millions pour Facebook, ces deux réseaux de partage et d'échange sociaux représentent un marché planétaire pour toutes les entreprises et les organisations qui veulent se constituer une banque de données dans des marchés segmentés et personnalisés d'où son potentiel énorme au point de vue marketing. Les entreprises qui ont vu la manne, ont tout intérêt à en faire usage pour découvrir les nouvelles tendances et les besoins émergents et promouvoir leurs produits. Pour le moment, ces deux plateformes ne se communiquent pas encore entre elles et c'est là la faiblesse mais les membres de Facebook et de Myspace sont jeunes et constituent un moyen très efficace pour les bibliothèques pour rejoindre et communiquer avec cette catégorie de clientèle. Le danger: les sollicitations indues et la vigilance est de mise.
Les iPod, les cellulaires, les PDAs (personal digitals assistants font partie des gadgets personnels les plus utilisés par les jeunes adolescents. Diffuseurs de musique, d'images, de vidéos, de photos, de messages textuels, outils de la communication instantanée entre les individus, le nombre d'utilisateurs de ces appareils ne cesse de grossir. On en dénombre 203 millions en 2006 et il n'est pas rare qu'un individu en possède plusieurs de ces gadgets à la fois. Mais les formats et les capacités de réception et d'entreposage sont en constante évolution et les modèles changent à une fréquence bi-annuelle ce qui représente un vrai casse-tête pour les organisations qui veulent les offrir à leurs usagers en prêt, d'autant plus que ces appareils digitaux ne sont pas encore interopérables.
Les espaces communautaires, des «hubs» qui fédèrent et regroupent des personnes partageant les mêmes intérêts ou des hobbies communs, générent un savoir collectif grâce à leurs forums de discussion, leurs blogues, leurs espace d'informations et constituent de véritables portails thématiques de veille. La possibilité de « tagger » qui permet d'annoter les informations et les ressources leur confère un statut de moteurs de recherche très pertinents et efficaces. De là , l'intérêt évident pour les bibliothèques d'utiliser ces réseaux comme solutions hybrides et complémentaires, basées sur la notion de sérendipité ou du hasard.
Passage d'une démarche basée sur le document à celle de l'usager
Le passage d'une démarche basée sur le document à celle de l'usager rencontre cependant des résistances. La dernière livraison de Direction informatique du 27 juin 2008 , les études montrent que »les outils du Web 2.0 et les réseaux sociaux n'ont pas encore convaincu les entreprises». Cette étude réalisée entre février et mars 2008 par Jemm Research, à la demande d'IBM, avec l'objectif d'évaluer la perception et l'avancée du Web 2.0 en milieu professionnel démontre que l'usage est en fonction de l'âge de l'utilisateur et de sa fonction: réalisée entre février et mars 2008 par Jemm Research, à la demande d'IBM, avec l'objectif d'évaluer la perception et l'avancée du Web 2.0 en milieu professionnel. À partir d'un panel d'une centaine de personnes, sélectionnées parmi 12 000 collaborateurs dans 2 500 entreprises en France, il ressort que « pour les utilisateurs, le Web 2.0 reste encore un concept très marketing, même s'il existe clairement un continuum entre les outils de collaboration déjà utilisés dans l'entreprise et les outils communautaires », note Christophe Toulemonde, directeur du cabinet Jemm Research et auteur de l'étude.
En fait, les observateurs croient que «si certains outils et certains acteurs sont identifiés, le concept reste davantage associé à un usage personnel que professionnel.»
Les technologies du WEB 2.0 livrent l'information mais contribuent aussi l'enrichir grâce à l'addition de commentaires, d'images et de sons et par la recherche plein texte. La possibilité de générer du contenu par les usagers supposent que les bibliothèques, qu'elles soient académiques, publiques ou spécialisées doivent introduire de nouveaux services et ressources, sous peine d'obsolescence.
Tous s'entendent pour penser que, pour conserver leur rôle de médiation documentaire, les bibliothèques et surtout les bibliothèques universitaires qui ont affaire à des usagers de la génération du WEB 2.0 doivent utiliser les mêmes concepts que la clientèle qu'elles desservent et developper des stratégies de communication et de diffusion basées sur les nouvelles habitudes de recherche des usagers en matière de repérage et de communication. Elles doivent désormais tendre vers la logique de services pour mettre en valeur leurs ressources, pour diffuser les recherches et les publications, pour faciliter les échanges et finalement pour valoriser les contenus et les fonds. Les bibliothèques n'ont plus le monopole de la conservation, de l'enregistrement de la diffusion du savoir et des ressources informationnelles. Les catalogues locaux et institutionnels ne répondent plus à la demande et tant que les usagers ne pourront pas trouver dans les bibliothèques une ressource aussi vite qu'ils l'avaient retracée dans Google, les usagers se tourneront ailleurs. Les bibliothèques misent de plus en plus sur l'«approche qualité» qui focalise sur l'usager plutôt que sur les ressources. Dans cette démarche qualité basée sur le client, le portail de la bibliothèque joue un rôle essentiel: en plus d'être attrayant, il doit offrir des outils appropriés, adaptées à ses besoins pour accéder aux ressources et à son profil et le portail doit offrir des fonctionnalités d'échange et de communication. Avis aux administrateurs, dans cette «démarche qualité», basée sur l'accessibilité et bien sûr l'initiative, certains sacrifices sont peut-être nécessaires.
«Takes what man makes and use it. But do not worship it, for it shall pass» Author inconnu »
Mais les bibliothèques ne sont pas seulement placées devant des choix technologiques qui favorisent l'autonomie et la participation entre les usagers. Le défi est plus grand. L'interopérabilité a introduit le phénomène de la «redocumentarisation » et l'introduction de nouveaux instruments et outils pour traiter, diffusion et classifier l'information qui sont en train de remettre en cause des normes jusqu'ici en vigueur dans l'organisation des ressources documentaires. Cette nouvelle donne va problabement aussi bouleverser des principes de gestion et de traitement documentaires qu'on pensait jusqu'ici immuables.
Chiffres extraits du Times magazine, june 16, 2008 Who Will Rule the Next Internet? de Josh Quittner
À lire aussi : La valorisation de la recherche: savoir investir dans le savoir par Yvon Lemay, professeur adjoint, EBSI, Documentation et bibliothèques , avril-juin 2007, pp 103-112
WEB 2.0: Where Will the Next Generation Web Take Libaries?, Tom Strorey, NextSpace , n.2, 2006 : Cinq bibliothécaires parmi les chefs de file parlent de la mouvance du Web 2.0, des habilités et des technologies des oultils du Web 2.0, des métadonnées et des bibliothèques.
Tagging, Jenn Riley, Techessence. Info Web site, july 8, 2006
Comment dans ce contexte, les bibliothèques en tant qu'institutions, sources et génératrices d'informations doivent vivre dans ce nouvel environnement, avec des technologies qui les doublent, qui les prennent souvent de vitesse, qui les court-circuitent et qui finalement représentent une menace à leur survie? Face à ces géants que sont les moteurs de recherche comme Google * (605.576.000 visteurs), Amazon*(139.193.000 visiteurs), Wikipedia* (240.754.000), Amazon *(155.193.000), Facebook *(100.319.000), la plateforme d'un catalogue local ou institutionnel ne pèse pas lourd. Et si pour les uns, l'avenir semble sans nuages, dans le monde de l'édition, des bibliothèques et de la culture, la numérisation pose des défis énormes car pour les acteurs du monde du livre le phénomène de la numérisation représente non seulement une menace sur les revenus des écrivains mais aussi de graves problèmes juridiques en termes de droits d'accès à l'information. Pour les bibliothèques, le défi vient des utilisateurs eux-mêmes avec les réseaux de communautés d'intérêts comme Facebook, par exemple, qui font intoduisent de nouvelles règles et de nouveaux enjeux dans le domaine de la transmission du savoir et de l'information. Dans le nouvel écosystème, où des univers parallèles d'informations» dament le pion aux bibliothèques, qui sera le perdant? Library Journal dans sa livraison du 1er mai 2008, v.133, n.8, sous la plume de Mike Eisenberg, examine et décrit les forces, les faiblesses, les opportunités et les dangers de quelques plateformes parmi les plus populaires et offrent des pistes de solution pour les bibliothèques qui ont tout intérêt à profiter de ces outils interactifs pour améliorer leur services.
Second Life : Les avatars, clones des personnages vivants dans le monde réel sont les personnages de ce monde virtuel qui agissent, travaillent, et performent dans des espaces copiés, inventés sur les modèles existants de la «vraie vie». Surtout utilisés dans le domaine du divertissement mais potentiellement très efficace dans les bibliothèques, les avatars remplacent avantageusement et à moindre frais les personnels, pas de grève, pas de congé pour aider les usagers à se retrouver dans les dédales des sites des bibliothèques et des bases de données. Les bibliothécaires pourront en faire usage comme des guides virtuels pour faire visiter leurs établissements et faire connaitre leurs ressources et leurs activités, pour répondre aux informations de première ligne et pour promouvoir des idées ou de nouvelles expériences. Second Life sera bientôt offert en libre accès selon les créateurs, Linden Labs.
My Space et Facebook: Avec 100 millions de membres pour My Space et 19 millions pour Facebook, ces deux réseaux de partage et d'échange sociaux représentent un marché planétaire pour toutes les entreprises et les organisations qui veulent se constituer une banque de données dans des marchés segmentés et personnalisés d'où son potentiel énorme au point de vue marketing. Les entreprises qui ont vu la manne, ont tout intérêt à en faire usage pour découvrir les nouvelles tendances et les besoins émergents et promouvoir leurs produits. Pour le moment, ces deux plateformes ne se communiquent pas encore entre elles et c'est là la faiblesse mais les membres de Facebook et de Myspace sont jeunes et constituent un moyen très efficace pour les bibliothèques pour rejoindre et communiquer avec cette catégorie de clientèle. Le danger: les sollicitations indues et la vigilance est de mise.
Les iPod, les cellulaires, les PDAs (personal digitals assistants font partie des gadgets personnels les plus utilisés par les jeunes adolescents. Diffuseurs de musique, d'images, de vidéos, de photos, de messages textuels, outils de la communication instantanée entre les individus, le nombre d'utilisateurs de ces appareils ne cesse de grossir. On en dénombre 203 millions en 2006 et il n'est pas rare qu'un individu en possède plusieurs de ces gadgets à la fois. Mais les formats et les capacités de réception et d'entreposage sont en constante évolution et les modèles changent à une fréquence bi-annuelle ce qui représente un vrai casse-tête pour les organisations qui veulent les offrir à leurs usagers en prêt, d'autant plus que ces appareils digitaux ne sont pas encore interopérables.
Les espaces communautaires, des «hubs» qui fédèrent et regroupent des personnes partageant les mêmes intérêts ou des hobbies communs, générent un savoir collectif grâce à leurs forums de discussion, leurs blogues, leurs espace d'informations et constituent de véritables portails thématiques de veille. La possibilité de « tagger » qui permet d'annoter les informations et les ressources leur confère un statut de moteurs de recherche très pertinents et efficaces. De là , l'intérêt évident pour les bibliothèques d'utiliser ces réseaux comme solutions hybrides et complémentaires, basées sur la notion de sérendipité ou du hasard.
Passage d'une démarche basée sur le document à celle de l'usager
Le passage d'une démarche basée sur le document à celle de l'usager rencontre cependant des résistances. La dernière livraison de Direction informatique du 27 juin 2008 , les études montrent que »les outils du Web 2.0 et les réseaux sociaux n'ont pas encore convaincu les entreprises». Cette étude réalisée entre février et mars 2008 par Jemm Research, à la demande d'IBM, avec l'objectif d'évaluer la perception et l'avancée du Web 2.0 en milieu professionnel démontre que l'usage est en fonction de l'âge de l'utilisateur et de sa fonction: réalisée entre février et mars 2008 par Jemm Research, à la demande d'IBM, avec l'objectif d'évaluer la perception et l'avancée du Web 2.0 en milieu professionnel. À partir d'un panel d'une centaine de personnes, sélectionnées parmi 12 000 collaborateurs dans 2 500 entreprises en France, il ressort que « pour les utilisateurs, le Web 2.0 reste encore un concept très marketing, même s'il existe clairement un continuum entre les outils de collaboration déjà utilisés dans l'entreprise et les outils communautaires », note Christophe Toulemonde, directeur du cabinet Jemm Research et auteur de l'étude.
En fait, les observateurs croient que «si certains outils et certains acteurs sont identifiés, le concept reste davantage associé à un usage personnel que professionnel.»
Les technologies du WEB 2.0 livrent l'information mais contribuent aussi l'enrichir grâce à l'addition de commentaires, d'images et de sons et par la recherche plein texte. La possibilité de générer du contenu par les usagers supposent que les bibliothèques, qu'elles soient académiques, publiques ou spécialisées doivent introduire de nouveaux services et ressources, sous peine d'obsolescence.
Tous s'entendent pour penser que, pour conserver leur rôle de médiation documentaire, les bibliothèques et surtout les bibliothèques universitaires qui ont affaire à des usagers de la génération du WEB 2.0 doivent utiliser les mêmes concepts que la clientèle qu'elles desservent et developper des stratégies de communication et de diffusion basées sur les nouvelles habitudes de recherche des usagers en matière de repérage et de communication. Elles doivent désormais tendre vers la logique de services pour mettre en valeur leurs ressources, pour diffuser les recherches et les publications, pour faciliter les échanges et finalement pour valoriser les contenus et les fonds. Les bibliothèques n'ont plus le monopole de la conservation, de l'enregistrement de la diffusion du savoir et des ressources informationnelles. Les catalogues locaux et institutionnels ne répondent plus à la demande et tant que les usagers ne pourront pas trouver dans les bibliothèques une ressource aussi vite qu'ils l'avaient retracée dans Google, les usagers se tourneront ailleurs. Les bibliothèques misent de plus en plus sur l'«approche qualité» qui focalise sur l'usager plutôt que sur les ressources. Dans cette démarche qualité basée sur le client, le portail de la bibliothèque joue un rôle essentiel: en plus d'être attrayant, il doit offrir des outils appropriés, adaptées à ses besoins pour accéder aux ressources et à son profil et le portail doit offrir des fonctionnalités d'échange et de communication. Avis aux administrateurs, dans cette «démarche qualité», basée sur l'accessibilité et bien sûr l'initiative, certains sacrifices sont peut-être nécessaires.
«Takes what man makes and use it. But do not worship it, for it shall pass» Author inconnu »
Mais les bibliothèques ne sont pas seulement placées devant des choix technologiques qui favorisent l'autonomie et la participation entre les usagers. Le défi est plus grand. L'interopérabilité a introduit le phénomène de la «redocumentarisation » et l'introduction de nouveaux instruments et outils pour traiter, diffusion et classifier l'information qui sont en train de remettre en cause des normes jusqu'ici en vigueur dans l'organisation des ressources documentaires. Cette nouvelle donne va problabement aussi bouleverser des principes de gestion et de traitement documentaires qu'on pensait jusqu'ici immuables.
Chiffres extraits du Times magazine, june 16, 2008 Who Will Rule the Next Internet? de Josh Quittner
À lire aussi : La valorisation de la recherche: savoir investir dans le savoir par Yvon Lemay, professeur adjoint, EBSI, Documentation et bibliothèques , avril-juin 2007, pp 103-112
WEB 2.0: Where Will the Next Generation Web Take Libaries?, Tom Strorey, NextSpace , n.2, 2006 : Cinq bibliothécaires parmi les chefs de file parlent de la mouvance du Web 2.0, des habilités et des technologies des oultils du Web 2.0, des métadonnées et des bibliothèques.
Tagging, Jenn Riley, Techessence. Info Web site, july 8, 2006
jeudi 29 mai 2008
Google dans le catalogue de votre bibliothèque
L'article The Wired Campus publié dans le numéro de mars 2008 du bulletin Chronique of Higher Education, mentionne que des protocoles d'entente sont en train d'être signés entre des bibliothèques universitaires et collégiales aux E-U et le moteur de recherche Google pour permettre aux usagers des bibliothèques de télédécharger les ressources numérisées par Google au cours des dernières années.
«If you can beat them, join them » Google a suscité beaucoup de contreverses avec son projet de numérisation en partenariat avec des bibliothèques nationales. Les réactions ont été nombreuses et des administrateurs ont parlé certaines de main-mise sur le patrimoine mondial, d'autres de concurrence déloyale. N'empêche que jusqu'à date, plus d'un million de titres de monographies sont délà en ligne et pourquoi pas? réalisme oblige, certaines institutions universitaires commencent à regarder cette question sous un angle différent . Après tout la misssion d'une bibliothèque n'est-elle pas de faire tout ce qui est possible pour donner l'accès aux ressources informationnelles à leurs usagers?
Car tous s'entendent sur la pertinence de numériser les ressources documentaires, les moyens disponibles ne permettent pas à toutes les bibliothèques d'effectuer le travail selon le calendrier établi. Bien souvent, leurs usagers qui n'ont pas accès à des documents dont ils ont besoin pour leurs travaux et leurs recherches doivent avoir recours au PEB, ce qui a occasionnent des coûts. Or il se peut que cette ressource soit disponible dans Google en format électronique et en version intégrale. Pourquoi ne pas en profiter ?
C'est pourquoi Google a mis en place une banque des logiciels permettant aux institutions qui le désirent de déposer dans leurs fonds les ressources qui les intéressent de la base de Google. Selon l'auteur de l'article, Jeffrey R. Young, une des premières bibliothèques universitaires à profiter de cette offre, est l'University of Texas at Austin’s . Si un usager qui cherche dans le catalogue de UofT at Austin ne trouve pas un document et que par chance ce titre a été numérisé par Google, un lien le conduira à la ressource en question avec possibilité de le consulter en version intégrale. Pour les livres non libérés de droits d'auteur, Google permet l'accès à des extraits.
Pour terminer, rappelons qu'en France, aux dernières nouvelles la bibliothèque de la ville de Lyon, la deuxième plus grande ville en France, a conclu avec Google un partenariat pour numériser plus de 500 000 titres de sa prestigieuse collection et de les mettre en accès libre.
My Loan Duong, MLS McGill
«If you can beat them, join them » Google a suscité beaucoup de contreverses avec son projet de numérisation en partenariat avec des bibliothèques nationales. Les réactions ont été nombreuses et des administrateurs ont parlé certaines de main-mise sur le patrimoine mondial, d'autres de concurrence déloyale. N'empêche que jusqu'à date, plus d'un million de titres de monographies sont délà en ligne et pourquoi pas? réalisme oblige, certaines institutions universitaires commencent à regarder cette question sous un angle différent . Après tout la misssion d'une bibliothèque n'est-elle pas de faire tout ce qui est possible pour donner l'accès aux ressources informationnelles à leurs usagers?
Car tous s'entendent sur la pertinence de numériser les ressources documentaires, les moyens disponibles ne permettent pas à toutes les bibliothèques d'effectuer le travail selon le calendrier établi. Bien souvent, leurs usagers qui n'ont pas accès à des documents dont ils ont besoin pour leurs travaux et leurs recherches doivent avoir recours au PEB, ce qui a occasionnent des coûts. Or il se peut que cette ressource soit disponible dans Google en format électronique et en version intégrale. Pourquoi ne pas en profiter ?
C'est pourquoi Google a mis en place une banque des logiciels permettant aux institutions qui le désirent de déposer dans leurs fonds les ressources qui les intéressent de la base de Google. Selon l'auteur de l'article, Jeffrey R. Young, une des premières bibliothèques universitaires à profiter de cette offre, est l'University of Texas at Austin’s . Si un usager qui cherche dans le catalogue de UofT at Austin ne trouve pas un document et que par chance ce titre a été numérisé par Google, un lien le conduira à la ressource en question avec possibilité de le consulter en version intégrale. Pour les livres non libérés de droits d'auteur, Google permet l'accès à des extraits.
Pour terminer, rappelons qu'en France, aux dernières nouvelles la bibliothèque de la ville de Lyon, la deuxième plus grande ville en France, a conclu avec Google un partenariat pour numériser plus de 500 000 titres de sa prestigieuse collection et de les mettre en accès libre.
My Loan Duong, MLS McGill
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